La forme est classique : le sonnet, en alexandrins. Le thème lyrique évoqué est la fuite du temps. Il y a une métaphore filée (qui se poursuit sur plusieurs vers) du jardin (vers 4) qu'il essaye de cultiver pour obtenir des fruits.
Le jardin est l'esprit du poète ; les fruits sont ses poèmes, son inspiration. Le « l' » dans le titre représente quelque chose de précis et de connu par le poète. « Ennemi » revient au vers 13 où l'on apprend que l'ennemi est le temps (...)
[...] Introduction: La forme est classique : le sonnet, en alexandrins. Le thème lyrique évoqué est la fuite du temps. Il y a une métaphore filée (qui se poursuit sur plusieurs vers) du jardin (vers qu'il essaye de cultiver pour obtenir des fruits. Le jardin est l'esprit du poète ; les fruits sont ses poèmes, son inspiration. Le l' dans le titre représente quelque chose de précis et de connu par le poète. Ennemi revient au vers 13 où l'on apprend que l'ennemi est le temps. [...]
[...] C'est pour attirer l'attention sur un changement qui se note par un mot qui est à la rime. Le pluriel et le singulier sont utilisés alternativement. Soleils au pluriel est le symbole des moments heureux de sa vie. Il y a des antithèses : orage/soleils, ravage/vermeils. On retrouve le champ lexical du temps : orage, soleils, tonnerre, pluie. Le premier verbe est au passé simple : l'action est terminée, le passé est révolu. Dans la métamorphose du temps il y a un bouleversement du monde. [...]
[...] C'est une perspective tragique : l'homme écrasé par un destin inéluctable. L'Ennemi est victorieux. Conclusion : Il y a une opposition entre les forces de vie et l'inspiration, et la mort et le temps. Le vainqueur est le temps ; le spleen. L'éditeur a écrit : ce poème est à lui seul la clef et la moralité du livre La moralité est le sens profond du recueil. L'Horloge de Baudelaire est en rapport avec l'Ennemi : le thème est le temps. [...]
[...] Il est ici révélé le sens de ce qui est l'ennemi : c'est le temps. Le tiret, marque de la rupture avec ce qui précède, fait que l'espoir disparait totalement. L'on passe de la première personne du singulier je à la première personne du pluriel nous : c'est le passage d'un drame personnel à la condition humaine. L'exclamation est une réponse à la question du premier tercet : Ô douleur ! est employée deux fois. Le Ô est une référence au divin. [...]
[...] C'est symbolique car la vie du poète est dominée par le spleen. Les ténèbres dominent sur la lumière. Le je apparait comme la victime de forces qui le dépassent : il y a une lutte entre le bien et le mal. II) Le second quatrain. La métaphore filée rejoint celle du premier quatrain (jardin et temps météorologique). C'est l'échec intellectuel et de l'inspiration au vers 5. Le paysage intérieur est envahi par le noir évoqué au premier quatrain : l'« automne des idées fait penser à la mort. [...]
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