Commentaire composé du poème "L'Ennemi" de Baudelaire. Ce document comporte ainsi une introduction, deux parties ainsi qu'une conclusion. L'explication du texte est faite de manière linéaire. Le tout est présenté d'une manière très agréable à lire, en quatre pages.
[...] Baudelaire met bien-sur en évidence le combat à mener. On observe d'abord l'obligation et la nécessité du combat avec l'impersonnel il faut». L'importance des moyens à mobiliser ressort par l'énumération des outils (pelles et râteaux). La pelle traduit en plus un effort physique important. Le poète se bat contre l'action malfaisante du temps qui se construit avec la subordonnée« où l'eau creuse» ; il utilise donc l'hyperbole «inondée» pour montrer l'étendue des dégâts qui semblent «s'écouler de part et d'autre de l'auteur La stérilité symbolisée par les trous» et les «tombeaux» guette bien sûr le poète, d'autant plus qu'elle est renforcée par les comparaisons (comme des tombeaux), des désastres qui préfigurent la mort: la vie et l'inspiration sont ravagées par le temps. [...]
[...] Omniprésent et étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie en y imposant un bilan désespérant. Dans un sonnet en alexandrins, Baudelaire nous présente cet élément. Avec le titre L'Ennemi, il est personnifié et l'utilisation de la majuscule fait de lui, par excellence le monstre qu l'homme doit craindre. Le temps entretient en effet avec l'homme et le poète (qui se met ici personnellement en cause) des liens de domination quasi vampirique et le maintient dans un état d'aliénation qui brise toute espérance et toute forme d'inspiration. [...]
[...] Les Fleurs du mal, Baudelaire Publiée en 1857, remaniée en 1861, les Fleurs du Mal représentent l'œuvre» de Baudelaire. Il y exprime ses sentiments et sa recherche de l'Idéal. On y observe le Spleen dans toute sa splendeur. Il nous montre la tragédie de sa vie. Baudelaire utilise un titre oxymore Les Fleurs du Mal qui associe la fleur (connotation de la pureté et de la beauté) et le mal (négatif). Le Mal est mis en scène dans la première section Spleen et Idéal. [...]
[...] (On remarque au passage l'écho brillants» à vermeils» qui nous montre le bon niveau de ce poète.) Le Moment des Bilans Le second quatrain s'ouvre sur une constatation résignée qui apparaît comme la conséquence voilà que sur le plan de la pensée de la première strophe. C'est un résultat donné en deux étapes successives (voilà que . et qu' . Baudelaire prend conscience de ce moment de sa vie. Par une progression chronologique (l'automne après l'été), on remarque d'ailleurs que la métaphore des saisons est filée puisqu'il est à «automne» de sa vie. L'image du jardin est prolongée et aggravée (dévastation et nécessité de réparation). [...]
[...] Il suggère en effet une hypothèse Qui sait. L'enchaînement des images conduit à une interprétation qui se situe sur le plan de la nature (automne, eau, sol lavé, fleurs nouvelles). Cet élan d'espoir prend en effet appui sur les images de la strophe précédente dans le cycle des saisons: l'automne puis l'hiver, associé à la mort, font espérer le renouveau du printemps les fleurs nouvelles. On a de plus une mise en valeur avec les «fleurs» au milieu du vers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture