Charles Baudelaire, poète majeur du XXème siècle, fit paraître son recueil Les fleurs du mal en 1857 dont il rajoutera 35 nouveaux poèmes en 1861. Mais, en août 1857, son recueil fit l'objet d'un procès pour offense à "la morale religieuse" ainsi qu'à "la morale politique" et "aux bonnes moeurs".
Il en résultera une amende de 300 francs et la suppression de six poèmes. Ils seront publiés dans le Parnasse satirique en 1864. Le recueil est divisé en plusieurs sections dont une nommée "Tableaux parisiens" (...)
[...] Ceci est renforcé par la locution superbe Afrique (vers 15) qui prouve qu'elle vient de ce continent. En outre, Baudelaire fait référence à plusieurs personnages dans le troisième quatrain. Tout d'abord, il repense à la jeune femme Andromaque (vers qui est devenu l'épouse de Pyrrhus (vers 10). Pyrrhus étant qualifié de superbe qui montre le respect qu'inspire cette personne. Puis, le poète parle Hector (vers 12) et de la femme Hélénus (vers 12). Il y a une accumulation de personnages, des personnages mythologiques, mystiques, ils sont porteurs d'une dimension magique dans ce poème. [...]
[...] Dans cette section est extrait Le cygne. Il est dédié à Victor Hugo et évoque les changements au sein de la ville de Paris. Baudelaire se réfugie dans ses souvenirs et dans ses créations. Comment Baudelaire universalise cette ville fourmillante à travers son poème ? Nous parlerons de Paris puis, dans un deuxième temps de la vision de l'homme à travers son poème. Tout au long de son poème, Baudelaire parle de Paris. Tout d'abord, il en fait une description. [...]
[...] L'auteur repense à un souvenir qualifié de vieux (vers 22) qui vient soudainement. Il y a une accélération du vers 21 à 22 et un fort ralentissement dans les deux vers qui suivent, les deux derniers vers du poème. Baudelaire est dans le Spleen, sentiment de mélancolie passagère. Il s'agit ici d'une rêverie. Baudelaire rêve pour en oublier la réalité. Ceci est aussi évoqué dans Les Fleurs du Mal extrait de Parfum exotique dont le poète est aussi en train de rêver. Sauf que dans ce poème, Baudelaire est dans l'Idéal. [...]
[...] Tout d'abord, l'auteur est malheureux. En effet, les pronoms personnels ma (vers moi (vers mes (vers mon (vers 6 et 21) prouvent que ce poème à une dimension autobiographique. De plus, le verbe pense qui est répété trois fois aux vers 6,13 et 23 dénonce la rêverie de Baudelaire, le poète ne veut pas souffrir à cause de Paris qui change alors il rêve du vieux Paris, ceci est prouvé par la locution mes chers souvenirs (vers qui renforce cette affirmation. [...]
[...] La locution aux maigres orphelins (vers 20) montre la tristesse, ceci est renforcé par le participe présent séchant (vers 20) et la comparaison comme ces enfants se laissent mourir comme une fleurs qui n'a plus d'eau pour survivre. Ou encore, (vers 23 et 24) au matelots aux captifs aux vaincus ou bien d'autres encore qui sont eux aussi abandonnés, oubliés. Puis, Baudelaire fait référence à plusieurs personnages. Tout d'abord, dans le deuxième quatrain, le poète parle des personnes qui vont mourir, les exilés (vers 7). Cette locution est une comparaison pour parler du grand cygne (vers 6). [...]
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