On sait à quel point "la fréquentation des villes énormes" constitue une des sources favorites de Baudelaire. Il se fait le peintre de la modernité urbaine. Le spectacle du Paris des années 1860 est l'occasion pour le poète de se laisser aller au souvenir du vieux Paris. Ce poème s'inscrit donc sous le signe de l'évocation mélancolique du passé.
[...] Le cygne, mythe fatal. Par le biais de la personnification du cygne, Baudelaire rend sa souffrance plus poignante. LE voilà qualifié de mythe étrange et fatal Il est mythe, il est parole qui dit la souffrance. Le cygne est une allégorie de la mélancolie, une allégorie du poète. Conclusion : Ce poème est donc une rêverie sur les exilés du bonheur qu'incarne ici la figure du malheureux cygne. La simple anecdote parisienne du cygne, se transforme en un mythe étrange et fatale qui reglète l'innombrable fatalité de la nostalgie à laquelle l'humanité est soumise. [...]
[...] Nous partons du présent de l'actualité : de la modernité architecturale qui est celle du Paris Haussmanien. Puis on voyage dans le passé proche avec l'ancien Paris, et enfin on se retrouve aux confins de l'Antiquité avec le personnage d'Andromaque. 2). Tonalité lyrique. L'ampleur d'un vers long (alexandrin), associée à la régularité des rimes ABAB fait naître une sorte de rythme incantatoire qui va stimuler la mémoire. 3). Trois personnages en quête de passé. Les trois personnages de ce récit sont le poète, le cygne et Andromaque. [...]
[...] Scène inspirée par le récit d'Enée dans l'Enéide de Virgile, où Andromaque est surprise au bord d'un faux Simoïs pleurant sur un tombeau vide la mort de son mari Hector. Le simoïs menteur s'oppose au simoïs troyen, et cette opposition dit la mélancolie d'Andromaque. Le cygne lui regrette son beau lac natal. C'est donc l'analogie qui unit le destin des trois personnages. Le paris d'aujourd'hui est au vieux Paris, ce que le simoïs menteur est au simoïs troyen. II). Sous le signe de la souffrance. 1). L'exil. [...]
[...] Le Cygne Baudelaire. Introduction : On sait à quel point la fréquentation des villes énormes constitue une des sources favorites de Baudelaire. Il se fait le peintre de la modernité urbaine. Le spectacle du Paris des années 1860 est l'occasion pour le poète de se laisser aller au souvenir du vieux Paris. Ce poème s'inscrit donc sous le signe de l'évocation mélancolique du passé. Dans un premier temps, nous montrerons comment le souvenir se définit comme le ressort de la création poétique. [...]
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