A) Correspondances verticales
Nous voyons tout d'abord dans ce texte une première structure verticale (reliant haut et bas) dans l'image des « vivants piliers », à quoi sont comparés les arbres, ce qui montre une relation entre le ciel et la terre. C'est également marqué par l'enjambement qui montre une continuité et un lien entre les vers 1 et 2, qui montre un lien entre le 1er vers qui traite de spiritualité par l'idée du « temple » et le 2ème des mots. Il montre donc cette correspondance verticale liant les mots au spirituel.
Baudelaire reprend seulement ici une idée du romantisme, avec l'amour de la Nature, qu'il oppose au monde industriel. Il y a alors une beauté divine dans la Nature, qui montre que nous sommes dans l'idéal. Dans l'idéal, la Nature est quelque chose de beau, divin. Dans d'autres cas, la Nature peut aussi être dans le Spleen, comme nous le voyons dans "La Charogne" (Poème XXIX), où il représente la décomposition, la destruction par le temps.
Il y a également une idée mystique des religions par ces symboles de la Nature, non propre à Baudelaire, mais montre que le poète ne cherche pas uniquement la beauté, mais aussi Dieu. Baudelaire reprend les idées mystiques d'un mystique suédois Swedenborg qui considère en premier des correspondances entre la nature et le spirituel (microcosme et macrocosme). (...)
[...] Baudelaire est d'ailleurs celui qui a apporté un changement majeur à la poésie en y introduisant la beauté du mal, d'où le titre de l'œuvre, Fleurs du mal. Il y a donc dans le vers Ayant l'expansion des choses infinies une ouverture vers l'infini du mal, avec infinies à la rime, l'utilisation d'un mot lourd de 4 syllabes expansion et une assonance en I. Mais cela ouvre la théorie des correspondances vers d'autres domaines comme le religieux et le divin. Il y a également l'idée de l'accès au divin et à la joie par les parfums corrompus. [...]
[...] Ces correspondances entraînent pour Baudelaire un monde de l'idéal. Les mélanges des sens sont par exemple le fait qu'un parfum puisse évoquer une musique ou une couleur . Il s'agit d'association de sensations entres elles, ce qui entraîne une idée de lien, que l'on voit également par le fait que toute la strophe concernant ces synesthésies ne soit constitué que d'une seule phrase. Nous voyons cette idée accentuée dans le vers Comme de longs échos qui de loin se confondent par les allitérations en K et en D qui montrent une richesse sonore avec un effet d'écho entre elles. [...]
[...] Parfums frais comme des chairs d'enfants Doux comme les hautbois, verts comme les prairies : Nous voyons ici une correspondance horizontale qui relie un parfum à une sensation, puis à une couleur (verte) et une chanson (hautbois). Il y a également une synesthésie entre parfum et musique avec les parfums qui chantent Nous voyons aussi une correspondance verticale avec les transports de l'esprit et des sens qui montre un lien entre l'esprit, la spiritualité, et les sens matériels. Il y a cependant deux mondes de correspondances : - Dans le premier tercet, on voit l'idée de douceur avec doux en début de vers, de pureté avec enfant de calme avec prairie Qui montre un regard positif, où il décrit la clarté comme il l'entend dans la strophe précédente [Baudelaire, comme beaucoup d'autre poète considère avant tout l'enfant comme un poète de par son enfance. [...]
[...] Ainsi le terme Transports montre une joie, une émotion. La musique elle-même évoque aussi pour Baudelaire l'émotion à l'état pur. Il a fait un poème La musique. On voit également ici l'unité de corps et âme engendrée par ces correspondances. Chantent les transports de l'esprit et des sens montre l'idéal baudelairien en contraste avec le Spleen vide, avec l'ennui. De plus c'est accentué ici par une assonance en AN et une allitération en S. Conclusion : La religion est mise à mal au 18ème siècle. [...]
[...] C'est également marqué par l'enjambement qui montre une continuité et un lien entre les vers 1 et qui montre un lien entre le 1er vers qui traite de spiritualité par l'idée du temple et le 2ème des mots. Il montre donc cette correspondance verticale liant les mots au spirituel. Baudelaire reprend seulement ici une idée du romantisme, avec l'amour de la Nature, qu'ils opposent au monde industriel. Il y a alors une beauté divine dans la Nature, qui montre que nous sommes dans l'idéal. Dans l'idéal, la Nature est quelque chose de beau, divin. [...]
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