Baudelaire, "La Cloche Fêlée" : étude du poème

Résumé du document

Le titre signifie que l'on ne peut pas réparer. La fêlure signifie que l'objet "va mal", qu'il ne peut pas revenir en arrière. Le poème montre, par un contexte narratif, la manière dont le spleen s'installe dans la vie du poète. Il rend compte de ce qu'est le spleen, d'après Baudelaire. Le spleen est un mal physique et moral. La structure du sonnet est au service du sens même du sonnet. Comment, dans l'art de Baudelaire, le sonnet rend compte du spleen ? (...)

Extraits

[...] Le contexte général parle à tout le monde. Il y a présence d'article définis, le contexte est connu au lecteur et au poète. Tous le vocabulaire est simple : il évoque des éléments concrets, paisibles, rassurants (chaleur). Le climat est définit par nuit d'hivers ; le contexte humain est quant à lui intemporel. C'est une atmosphère paisible mais également mélancolique. Le poète bénit la cloche et en fait son éloge : les tercets sont marqués par la rupture stylistique et syntaxique. [...]

[...] Ce mal est physique et moral : moral par ennuis quand tout va mal et que l'âme ne peut pas réagir, physique par le spleen qui provoque un étouffement. Il y a réemplois de terme à terme, de mots caractérisant la cloche et maintenant l'âme. L'immobilité, la paralysie, l'étouffement d'un soldat blessé qui reste lucide car il sait qu'il va mourir écrasé. Le sonnet repose sur cette antithèse : la cloche qui est heureuse, héroïque, malgré sa vieillesse et l'âme du poète qui pourrie. De cette perception nait la conscience de ce mal être qui est le spleen. Baudelaire évoque donc le traumatisme des gens. [...]

[...] Il rend compte de ce qu'est le spleen, d'après Baudelaire. Le spleen est un mal physique et moral. La structure du sonnet est au service du sens même du sonnet. Comment, dans l'art de Baudelaire, le sonnet rend compte du spleen ? Structure du sonnet Le bruit des carillons fait naître une comparaison entre la cloche joyeuse et sonore et l'âme du poète affaiblie, blessée, jusqu'à la mort : il y a dégradation du contexte car le début est paisible, et la mort présente à la fin. [...]