Un peu moins de cent ans séparent la publication des "Fleurs du Mal" (1857) et de "Nouvelle histoire de Mouchette" (1937) qui ont été respectivement écrites par Baudelaire et Bernanos. Et il y a non seulement le centenaire, mais aussi le sens de la mort présentés par les auteurs dans ces deux oeuvres. Ce sont deux visions complètement différentes, car Baudelaire si lui croit que la mort est positive Bernanos lui a une vision fataliste de la mort. Dissertation réalisée dans le cadre d'un cours de Littérature. Document Word de 950 mots.
[...] Mouchette, en se suicidant, commettait un geste rédempteur face à ces trois personnes, elle voulait en quelque sorte se racheter face à elles. Donc, pour Bernanos la mort constitue une fatalité qui se traduit par un geste désespéré et rédempteur à la fois. Baudelaire et Bernanos ont deux opinions différentes :Baudelaire dans son poème La Mort des pauvres voit la mort comme le but de la vie qui est en quelque sorte pour lui le paradis et comme le seul espoir, celui qui emmène au paradis. [...]
[...] Ce sont deux visions complètement différentes, car Baudelaire si lui croit que la mort est positive Bernanos lui a une vision fataliste de la mort. Baudelaire, dans son poème La Mort des pauvres nous décrit la mort comme étant très positive, car la mort c'est le but de la vie ainsi que son seul espoir Le but de la vie selon Baudelaire est clair quand il évoque que la mort c'est le grenier mystique ainsi que le portique ouvert sur des Cieux inconnus On peut en déduire ici qu'il parle du paradis. [...]
[...] Tout ce qui vit est sale et pue. Cette vieille femme vénère les morts et essaie de convaincre Mouchette que la mort est une voie meilleure que la vie. Elle vénère les morts au point de dire à Mouchette qu'on devrait traiter un mort mieux qu'une fiancée, le dorloter, le bichonner, avant qu'il aille se purifier sous terre. Ensuite Mouchette entend Arsène avant de se suicider et cet homme l'a violée. Il lui a enlevé sa pureté et c'est justement son orgueil à Mouchette qui est lié à cette pureté physique. [...]
[...] On le voit bien quand elle est sur le point d'entrer dans l'eau froide elle entend des voix qui chuchotent. Elle croit entendre parmi ces voix celle de la vieille sacristine, mais aussi à celle d'Arsène, et parfois même elle prenait l'accent de Madame Ces personne incarnées par les voix sont celles qui ont poussé Mouchette à la mort. D'abord, la vieille sacristine quand Mouchette va la voir après la mort de sa mère, car selon elle Autrefois, dans les temps, il paraît qu'on adorait les morts, les morts étaient des dieux quoi! [...]
[...] Cet espoir aussi nous enivre tout comme le ferait de l'alcool qui nous met le coeur plus léger. Donc, pour Baudelaire le but de la vie et l'espoir sont liés quand il parle de la mort. Contrairement à Baudelaire, Bernanos voit la mort comme une sorte de fatalité qui se traduit par un geste désespéré ainsi que par un geste rédempteur. Dans son roman Nouvelle histoire de Mouchette, Bernanos illustre très bien à travers le personnage principal, Mouchette, sa vision de la mort. [...]
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