Analyse du texte :
- il y a un unique paragraphe résumant le film
- Vocabulaire mélioratif : les héros sont idéalisés et opposés à Suzanne
« jeune et belle », « costume de cour », « appareil immaculé de sa beauté », « beaucoup d'argent », « très beau », « noble »
Le film accumule les clichés.
- Détails qui cassent le rêve « comme des quilles »
(...)
[...] Question d'analyse: - Comment le regard naïf et émerveillé de Suzanne et des spectateurs est ironiquement mis à distance par le narrateur? Proposition de plan Le regard émerveillé de Suzanne et des spectateurs ou la magie du cinéma 1. Des héros idéalisés, très éloignés du quotidien des spectateurs 2. Une intrigue digne des contes de fées et située dans un cadre enchanteur 3. Communion des spectateurs qui montre leur fascination II) Le regard ironique du narrateur face à un film peu original 1. [...]
[...] Le ciel sombre de l'attente s'éclaire d'un coup. Foudre d'un tel baiser. Gigantesque communion de la salle et de l'écran. On voudrait bien être à leur place. Ah ! comme on le voudrait. [...]
[...] On a la description de ce qu'elle voit et l'expression de ses sentiments. Analyse du texte : -il y a un unique paragraphe résumant le film -Vocabulaire mélioratif : les héros sont idéalisés et opposés à Suzanne «jeune et belle», «costume de cour», «appareil immaculé de sa beauté», «beaucoup d'argent», «très beau», «noble» Le film accumule les clichés. -Détails qui cassent le rêve «comme des quilles» Le narrateur veut montrer aux lecteurs la médiocrité du film - Récit au présent : perdent», «voyage» Quelques verbes au conditionnel: «saurait» Cela traduit l'action en cours et les désirs de Suzanne -Modalité exclamative à la fin du texte + conditionnel Cela montre le souhait de Suzanne. [...]
[...] Avant même qu'ils se soient fait quoi que ce soit on sait que ça y est, c'est lui. C'est ça qui est formidable, on le sait avant elle, on a envie de la prévenir. Il arrive tel l'orage et tout le ciel s'assombrit. Après bien des retards, entre deux colonnes de marbre, leurs ombres reflétées par le canal qu'il faut, à la lueur d'une lanterne qui évidemment, d'éclairer ces choses-la, une certaine habitude, ils s'enlacent. Il dit je vous aime. Elle dit je vous aime moi aussi. [...]
[...] Le côté caricatural voire grotesque du film Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique C'est une femme jeune et belle. Elle est en costume de cour. On ne saurait lui en imaginer un autre, on ne saurait rien lui imaginer d'autre que ce qu'elle a déjà, que ce qu'on voit. Les hommes se perdent pour elle, ils tombent sur son sillage comme des quilles et elle avance au milieu de ses victimes, lesquelles lui matérialisent son sillage, au premier plan, tandis qu'elle est déjà loin, libre comme un navire, et de plus en plus indifférente, et toujours plus accablée par l'appareil immaculé de sa beauté. [...]
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