Cela fait plus de cinquante ans que cette notion a envahit la critique littéraires. Ses frontières sont mouvantes.
Etymologiquement, le nom « baroque » vient du terme « barocco », terme de joaillerie, qui désignait une perle de forme irrégulière. Son irrégularité lui donne une beauté particulière.
Au XVIIème siècle, le terme prend un sens négatif. On parle alors de « dents baroques », signifiant que la dentition n'est pas régulière puis de « musique baroque », pour désigner quelque chose de peu harmonieux. Le terme reste péjoratif, il devient synonyme de « bizarre », « grotesque » ou encore « ridicule », le nom « baroque » s'oppose au bon goût.
La critique allemande par la suite va en faire une catégorie esthétique (...)
[...] Le procédé de la mise en abyme sert à dévoiler l'irréalité du monde. Nous sommes un monde d'illusions. Nous, nous regardons des spectacles fictifs, mais nous, de quel théâtre sommes nous les acteurs ? Les règles du théâtre baroque se définissent par une très grande liberté de ces dernières. On respecte alors peu les règles d'Aristote, on mêle la tragédie et la comédie, l'intrigue est complexe, elle se déroule sur des jours ou encore sur des années. Le désordre dans tout cela se veut une représentation du monde. [...]
[...] La poésie baroque Elle s'est construite a posteriori. Jean Rousset a lancé la mode de la poésie baroque. Il rassemble une série d'auteurs sur différents thèmes, forme une anthologie. Les auteurs baroques utilisent surtout la métaphore, souvent accompagnée d'oxymore : il n'y a aucune volonté de mise en ordre logique de la langue, pas de rationalisation : les textes ont un aspect inattendu. Les images d'horreurs, très prisées par les poètes et écrivains baroques seront très critiquées et reprises par les romantiques. [...]
[...] Il l'oppose à l'esthétique classique, qui est stable, linéaire et qui a des constructions par plan. Eugenio d'Ors, dans Le baroque, en 1935, le définit quant à lui comme un esthétique trans historique. C'est le débordement de l'imaginaire et de l'émotion par opposition à l'ordre ou à la raison. En littérature, le baroque regroupe un ensemble d'œuvre de la fin du 16ème siècle et du début du 17ème siècle ( 1580 à 1640 pour la France). Jean Rousset dans Une anthologie de la poésie baroque définit quatre grands critères du baroque : l'instabilité : il y a un équilibre en train de se défaire, pour se refaire. [...]
[...] Etymologiquement, le nom baroque vient du terme barocco terme de joaillerie, qui désignait une perle de forme irrégulière. Son irrégularité lui donne une beauté particulière. Au XVIIème siècle, le terme prend un sens négatif. On parle alors de dents baroques signifiant que la dentition n'est pas régulière puis de musique baroque pour désigner quelque chose de peu harmonieux. Le terme reste péjoratif, il devient synonyme de bizarre grotesque ou encore ridicule le nom baroque s'oppose au bon goût. La critique allemande par la suite va en faire une catégorie esthétique. [...]
[...] Le théâtre est l'art même de l'illusion. II) Le théâtre baroque L'engouement pour le théâtre en Europe est extraordinaire en Espagne, on retrouve les auteurs comme Lope de Vega, Tirso de Molina, Calderon . Le succès du théâtre ne peut s'expliquer que par une conscience générale que la vie est un théâtre et une vie est une comédie dans laquelle il faut revêtir un rôle. La vie se joue alors avec panache, on meurt par exemple beaucoup dans les duels. [...]
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