Tout d'abord, on apprend qu'à cette époque, en Chine, les livres étaient interdits : « A l'époque, tous les livres étaient interdits, à l'exception de ceux de Mao et de ses partisans, et des ouvrages purement scientifiques » (p.64). Mais malgré cela nous apprenons assez tôt dans le livre que le narrateur apprécie les livres : « J'aperçus un livre (...), je m'en approchais tout de suite, mais le résultat fut plutôt décevant : c'était un catalogue de couleurs de tissus » (p.37-38) : Cela nous montre qu'il aurait aimé trouver un livre de lecture, ce qui prouve son admiration pour les livres (...)
[...] Elle veut aller dans une grande ville ( elle m'a parlé de Balzac (p.229), et les dernières pages de ce roman signifient que la lecture que lui ont fait ses deux amis lui a servi à comprendre, que sa place était en ville, et non à la montagne, et que Balzac avait complètement transformé la Petite Tailleuse : Elle m'a dit que Balzac lui a fait comprendre une chose : la beauté d'une femme est un trésor qui n'a pas de prix (p.229). [...]
[...] ( ) Je choisis alors de copier le texte directement sur la peau de mouton de ma veste (p.74). Ce livre de Balzac leur a tellement plu, qu'ils en voulaient d'autres, pris d'amour par la lecture : Nous avions caressé l'illusion que le Binoclard nous prêterait les autres livres cachés dans as valise secrète, en échange de durs travaux, physiquement insupportables que nous faisions pour lui (p.77) : Ils sont prêts à faire tout ce que le Binoclard leur demande, uniquement pour qu'il leur prête un livre. [...]
[...] Comment est caractérisé le plaisir de lire dans Balzac et la Petite Tailleuse Chinoise de Dai Sijie ? (les références des pages sont de l'édition Folio du livre) Dans Balzac et la petite tailleuse chinoise le plaisir de lire est montré plusieurs fois, et de différentes façons. Tout d'abord, on apprend qu'à cette époque, en Chine, les livres étaient interdits : A l'époque, tous les livres étaient interdits, à l'exception de ceux de Mao et de ses partisans, et des ouvrages purement scientifiques (p.64). [...]
[...] Puis, quelques pages plus tard, le Binoclard prêta un livre au narrateur et à son ami Luo, en échange du travail de la rééducation : Ce petit livre s'appelait Ursule Miroüet. Luo le lut dans la nuit même où le Binoclard nous le passa ( et me réveilla pour me tendre l'ouvrage. Je restai au lit jusqu'à la tombée de la nuit, sans manger, ni faire rien d'autre que de rester plongé dans cette histoire française d'amour et de miracles (p.72). Ils restent donc des heures entières à lire, car ils sont attirés par ces livres interdits. [...]
[...] Avec tous les livres qu'ils avaient volé au Binoclard, le narrateur trouvait son plaisir, grandissant de jour en jour : Je passai ainsi mes journées, ma porte verrouillée, avec des romans occidentaux ( ) : Flaubert, de Gogol, de Melville, et même de Romaind Rolland (p.136). Le narrateur, tellement dans sa bulle de lecture, s'identifiait au héros de son livre préféré Jean-Christophe, dans la vie réelle : A cet instant, coincé au milieu du passage, je me demandai ce que dirait le vieux Jean- Christophe, si je faisais volte-face ( il allait me montrer la direction à prendre (p.142). [...]
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