Commentaire composé La Femme de Trente ans de Balzac de la page 152 à la page 157 : "[...] et aux charmes de la pensée."
[...] De plus, ce mal qui se répercute sur le corps prend la forme d'une contrariété ; Julie est rongée par le remords de ne pas être aller au bout de son amour avec le Lord anglais. Son corps est désormais pénétré de regret et modifié dans son essence. Le malheur de Julie est dû à une mort physique, celle de son premier amour, mais dans la description de sa souffrance, nous percevons une mort plus abstraite, celle de ses sentiments. L'héroïne est victime d'un mal assez meurtrier qui tue son monde affectif, son univers intérieur. [...]
[...] Sujet : Dans le roman La femme de trente ans de Balzac, vous commenterez le texte de la page 152 à la page 157 : [ ] et aux charmes de la pensée. C'est en 1842 que Balzac choisit pour titre d'ensemble de son œuvre La Comédie Humaine. Il répartit ses romans en diverses études : de mœurs, philosophiques et analytiques. L'histoire du livre La femme de trente ans est complexe car il s'agit d'un assemblage de textes distincts publiés sur plusieurs années. [...]
[...] Balzac, par cette démonstration, veut émouvoir le lecteur sur le sort de l'héroïne. En outre, la phrase qui sert de transition entre la voix de Balzac et celle de Julie le confirme : Jamais peut-être cette épouvantable catastrophe qui tue tout ce qu'il y a de vie en dehors de nous n'avait été aussi vive [ ] qu'elle venait de l'être pour la marquise. Par la suite, il apparaît distinctement que cet essai déployé par l'auteur s'applique à Julie et à sa situation. [...]
[...] Il semble que c'est la voix de Julie qui résonne dans cette phrase : [ ] son mari, cause première de la catastrophe. Elle en veut à son époux et à elle-même d'avoir cru en lui. Julie s'attriste du décalage existant entre l'apparence de son mariage aux yeux du monde et de ce qu'il est en réalité. De plus, elle s'adresse au monde comme à Dieu : Elle demandait au monde, par un cri de désespoir, ce qu'il lui rendait en échange de l'amour qui l'avait aidée à vivre et qu'elle avait perdu. [...]
[...] En outre, cette société tyrannique l'oblige désormais à jouer un rôle, à mentir au monde Elle est soustraite à rentrer dans le jeu de l'hypocrisie, de la dissimulation pour continuer à vivre. [...]
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