Cette scène oppose deux personnes bien différentes et les répliques sont très vives. Nous pouvons d'ailleurs constater la ponctuation émotive comme "Eh !" ou encore des réponses vives comme "Oh le monde !". De plus le dialogue est vif quand Julie parle, ce qui exprime l'horreur et le rejet de cette société qui la malmène ; les interjections "Oh !" ou encore "Toujours des devoirs !" en sont des exemples probants (...)
[...] Monsieur, rien de rien ou rien pour rien est une des plus justes lois de la nature et morale et physique. Voudriez-vous que ces arbres produisissent leurs feuillages sans la sève qui les fait éclore ? L'âme a sa sève aussi ! Chez moi la sève est tarie dans sa source. Analyse : Partie I Cette scène oppose deux personnes bien différentes et les répliques sont très vives. Nous pouvons d'ailleurs constater la ponctuation émotive comme "Eh ou encore des réponses vives comme "Oh le monde De plus le dialogue est vif quand Julie parle, ce qui exprime l'horreur et le rejet de cette société qui la malmène ; les interjections "Oh ou encore "Toujours des devoirs en sont des exemples probants. [...]
[...] Balzac critique enfin le mariage qui est pour lui une "institution" et une "prostitution légale". Conclusion : Dans ce passage Balzac nous donne à voir une scène dialoguée vive et argumentative dans laquelle il fait efficacement sa critique de la société. Julie va somatiser de plus en plus et mourir seule, "tuée" par la dureté de cette société qui ne l'a pas accepté. Est-ce qu'une simple description de l'état de Julie aurait aussi bien servi la critique de Balzac ? [...]
[...] Celui-ci revient une seconde fois dans l'espoir d'être enfin accepté et reçu dans les appartements de Julie. Il tente en vain de la raisonner. Nous nous pouvons ici nous demander à quoi tient l'efficacité de la scène dialoguée. Tout d'abord nous pouvons constater que cette scène oppose deux personnes différentes, et que chacune d'elles est coincée dans sa propre logique, pour finir en montrant que cette scène permet à Balzac de faire sa critique de la société. Texte étudié : - Obéir à la société ? [...]
[...] Nous pouvons aussi constater que la répartition des répliques n'est pas égale : Julie parle beaucoup, à chaque question Julie répond dans une longue tirade, à chaque fois c'est un cri du coeur. Il y a aussi beaucoup de didascalies quand Julie d'exprime comme "s'écria-t-elle" ou encore "geste d'horreur". Cette scène qui oppose donc ces deux êtres différents leur permet de défendre chacun leur point de vue. Partie II Chacun des deux partis argumente donc dans l'espoir de convaincre l'autre. [...]
[...] Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l'auteur du mal, j'ai voulu mon mariage. Elle s'arrêta, versa des pleurs amers et resta silencieuse. - Dans cette profonde misère, au milieu de cet océan de douleur, reprit- elle, j'avais trouvé quelques sables où je posais les pieds, ou je souffrais à mon aise ; un ouragan a tout emporté. Me voilà seule, sans appui, trop faible contre les orages. - Nous ne sommes jamais faibles quand Dieu est avec nous, dit le prêtre. [...]
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