- Cette omniscience permet le jugement ironique : "pauvre écolier" / "ingénu militaire".
- Intérêt de la narration : laisse planer un mystère sur la duchesse. On sait qu'elle joue la comédie, mais elle est quand même saisie de l'extérieur. Peut être pour signifier qu'elle n'a pas d'intériorité.
- Conséquence : le lecteur s'amuse au dépend de Montriveau, tout en savourant les ruses de la duchesse (...)
[...] Attentes que Balzac va décevoir. problématisation : On a ici une scène d'affrontement entre un soldat qui ne tire pas parti de la situation, et une femme qui est un fin stratège et qui tire parti de la situation. Contexte de l'extrait : Montriveau et la duchesse ne se sont rencontrés qu'une seule fois. Elle décide tout de suite d'en faire son chevalier servant et Montriveau décide d'en faire sa maitresse. La duchesse est le type de la femme noble du faubourg, elle est déterminée par les réactions de sa caste. [...]
[...] Il n'y a aucune description de son corps, il n'y a que du minéral. On peut déjà voir une orientation vers l'image de la pécheresse dans son cachot seulement éclairé par une bougie ( voir suite du récit). CONCLUSION : Nous avons ici une scène comique où le narrateur indique sa verve. Cette scène se caractérise par le mélange de genres , ce qui montre la capacité de Balzac à jouer sur les genres, et sur les registres. En effet, cette scène laisse aussi percer quelques éléments de la passion tragique et sublime qui sera celle de la duchesse. [...]
[...] On s'amuse de cette comédie, qui est une leçon de mœurs L'amour dans le faubourg Saint Germain Opposition entre le commun des Parisiens et le faubourg ( notre faubourg). C'est un cercle fermé. Elle agit comme la représentante d'une caste. Elle possède une haute conscience de soi et un repli sur ses valeurs. Le faubourg est en perte de vigueur par rapport à la bourgeoisie triomphante. La duchesse est une femme du coté de la coquetterie cruelle. Montriveau est l'ingénu. Mais on attend plutôt UNE ingénue. Langeais joue le rôle de l'ingénu. [...]
[...] Madame de Langeais ne se leva même pas, elle ne montra que sa tête, dont les cheveux étaient en désordre, quoique retenus dans un voile. Puis d'une main qui, dans le clair obscur produit par la tremblante lueur d'une seule bougie placée loin d'elle, parut aux yeux de Montriveau blanche comme une main de marbre, elle lui fit signe de s'asseoir, et lui dit d'une voix aussi douce que l'était la lueur : si ce n'eût pas été vous, monsieur le marquis, si c'eût été un ami avec lequel j'eusse pu agir sans façon, ou un indifférent qui m'eût légèrement intéressée, je vous aurais renvoyé. [...]
[...] Scène dans un boudoir : Le boudoir est le lieu de l'intimité, de l'amour, de la déclaration, le moment où l'on peut parler. L'intimité est accordée ( lieu tenu, tête à tête . mais aussi refusée ( la maladie est une maladie diplomatique, codée). La marquise donne, refuse ; ce qui le déroute, le désarme et crée un effet comique. II / Une scène de comédie Des personnages typés. Balzac pousse le type, l'exploite dans sa dimension théâtrale. Il grossit les traits des personnages. [...]
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