- Le 1er paragraphe apparaît comme une introduction, qui aboutit à l'annonce d'un plan, lequel distingue deux formes d'autorité : l'autorité par la force et l'autorité par le consentement des sujets.
- Le texte se développe selon le plan annoncé. Le 2ème paragraphe commence par "la puissance qui s'acquiert par la violence..." (...)
[...] Réfutation : toutes les autres autorités viennent d'une autre origine, donc l'autorité politique ne vient pas de la nature. * Dans la 3ème phrase, Diderot suggère que toute autorité, même naturelle, a des limites temporelles : il emploie les mots bornes et finir Ainsi, implicitement, Diderot nous dit que si la seule autorité naturelle ne dure pas infiniment, alors a fortiori, toute autre autorité non naturelle a des limites, et donc notamment celle de droit divin. * L'annonce de plan qui vient ensuite est bien reliée au reste de l'introduction, car les deux formes d'autorité évoquées représentent une explication de ce qui vient d'être dit : c'est comme une conclusion du paragraphe. [...]
[...] Il y a donc une contradiction dans ce pouvoir. De plus, il y a un paradoxe ironique à la ligne 11 : droit , justice et imposé sont dans la même phrase, et autant signifie aussi peu renforcement de la contradiction. * L'autorité acquise par la force est éphémère : L'idée du caractère éphémère est exprimée très clairement dès la ligne 9. Elle est introduite dans la même phrase que usurpation et il y a la même structure avec une forme restrictive 'ne que'. [...]
[...] Cette réflexion met en cause la monarchie absolue. Ce texte est donc argumentatif, et il relève d'avantage de l'essai que de l'article de dictionnaire. Il a par ailleurs été critiqué comme étant subversif par le père Berthier, lequel est un des religieux à avoir dénoncé l'Encyclopédie. Quelle réflexion transparaît dans ce texte ? Comment est-elle amenée par l'auteur ? I Structure du texte. * Le 1er paragraphe apparaît comme une introduction, qui aboutit à l'annonce d'un plan, lequel distingue deux formes d'autorité : l'autorité par la force et l'autorité par le consentement des sujets. [...]
[...] La volonté de clarté de Diderot se retrouve encore dans la répétition de certains mots, comme violence ou consentement mais aussi par la mise en italique de autorité qui souligne le mot chaque fois qu'il est employé. C'est donc un texte didactique, à travers lequel on découvre le désir du philosophe des Lumières d'instruire ses contemporains. II Le premier paragraphe : l'introduction. * La 1ère phrase énonce un point de vue : aucun homme n'a le droit de commander aux autres C'est un propos subversif quand on pense que Diderot vit dans une monarchie absolue de droit divin car il suggère ainsi que cette monarchie est illégitime. [...]
[...] A Définition de ce pouvoir. Le pouvoir est caractérisé par utile à la société et avantageux à la république On voit ainsi qu'il est exercé en faveur du peuple et en considérant l'intérêt général, et non en faveur de l'intérêt personnel d'un seul homme, qui gouverne selon son bon plaisir. On retrouve ici une valeur des philosophes des Lumières. De plus, Diderot montre que cette puissance est limitée, et que donc le pouvoir n'est pas absolu : qui la fixent et la restreignent + limites insistance de Diderot sur ce point : de manière très directe, l'auteur s'oppose à la monarchie absolue. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture