Ce texte est un article tiré de l'Encyclopédie de Diderot, philosophe et homme de lettres du 18ème siècle, dont le but est de faire la somme des connaissances tout en faisant preuve d'un esprit critique destiné à lutter contre les abus de toutes sortes. Diderot s'intéresse ici au thème de l'Autorité Politique. En décrivant le pouvoir politique, il s'attaque à l'absolutisme tout en jouant de l'ambiguïté de l'article encyclopédique.
[...] Cette loi aboutit plutôt à la destruction au lieu de l'organisation. Diderot dénonce également les abus de pouvoir : "tyran", "soumis" "s'arroger" (l21). Mais Diderot ne dénonce pas ouvertement le système dans lequel il vit : il parle de la tyrannie au sens général. Il y a donc un jeu implicite : il fait l'éloge d'un système et la critique de tous les autres. En plus, personne ne peut critiquer sa thèse car il a pour seul maître Dieu (l26). [...]
[...] Les phrases courtes sont placées en fin de paragraphe : elles ont une fonction de conclusion et marquent des constats forts. Cela renforce donc une logique de discours : Diderot martèle d'idées claires et non contestables. Enfin, des modalisateurs tels que "toujours" opposé à "jamais", "nécessairement", "aucun" "ne que" suggèrent la certitude de Diderot dans sa thèse. Cet article a donc une image de neutralité, de vérité universelle. II - La prise de position La condamnation de la tyrannie L'universalité du texte permet à Diderot de renforcer sa critique contre la tyrannie. [...]
[...] Ainsi, dans le système de la nature, il y a des droits et des interdictions. CONCLUSION Tout en se maintenant dans le cadre de l'article encyclopédique, Diderot met en place un discours, audacieux parce qu'il s'attaque au fondement de l'autorité politique du moment. La tonalité "objective" de l'article lui permet de développer une argumentation à la logique implacable qui, en retournant les arguments religieux de ses adversaires, lui permet de détruire la légitimité du monarque de droit divin, tout en lui substituant l'idée de liberté et de démocratie. [...]
[...] L'expression du plan "la puissance par la violence" est reprise en début de paragraphe ; figure d'insistance. Le troisième paragraphe a une fonction de transition : "dont je vais parler" (l20). On note ainsi le changement d'idée : Diderot aborde une nuance de l'autorité, il passe de la violence au contrat. Le dernier paragraphe développe la deuxième idée du plan : le consentement. On remarque que Diderot, tout comme dans le second paragraphe, reprend la phrase du plan pour débuter : c'est une phrase d'appel. Diderot glisse enfin vers l'autorité divine. [...]
[...] D'après Diderot, tout ce qu'il dit émane de Dieu. Donc la monarchie de droit divin est contre Dieu : "arroger" fait référence au "tyran et créature"/"créateur" instaure une hiérarchie. Le terme "toute autre soumission" désigne la monarchie. Donc la monarchie est coupable de crime d'idolâtrie car en adorant le roi, on aime une image de Dieu (l'Ancien Testament refuse que l'on crée d'image de Dieu). Donc Diderot utilise les lois chrétiennes contre eux. Les valeurs philosophiques A travers la condamnation, Diderot fait l'éloge d'un autre système. [...]
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