Dissertation correspondant au sujet du bac : "Dans son journal Les enfants humiliés, Georges Bernanos, après avoir évoqué ses rêves d'enfant, prête au lecteur la réaction suivante : vous me direz que cela ne vous regarde pas, que s'il me plaît de poursuivre ma conversation avec l'enfant que je fus, cette touchante scène de famille vous laisse de glace, que vous vous fichez complètement de ce marmot. C'est votre droit. Cette réaction correspond t-elle à votre expérience de lecteur d'?uvres de nature autobiographique ? Sans vous limiter aux seuls récits de souvenirs d'enfance, répondrez à cette question en un développement organisé."
[...] Notre curiosité s'éveille et l'on comprend par exemple pour quoi Amélie Nothomb a écrit Stupeurs et tremblements Déracinée de ce Japon qu'elle a tant aimé, elle revient à la source de son enfance plus tard. L'autobiographie aide non seulement à mieux se comprendre et de surcroît elle aide à mieux comprendre un écrivain. Il faut rester fidèle à l'enfant que l'on a été. C)touché par la sincérité des auteurs La plume de l'autobiographe est nécessairement trempée dans l'encre de la sincérité. [...]
[...] C'est votre droit Cette réaction correspond t-elle à votre expérience de lecteur d'œuvres de nature autobiographiques ? Sans vous limiter aux seuls récits de souvenirs d'enfance, Vous répondrez à cette question en un développement organisé. INTRO définition de l'autobiographie élaborée par Philippe Lejeune l'intérêt que le lecteur peut prendre à lire une oeuvre autobiographique formuler le(s) problème(s) que pose(rait) une telle lecture PLAN I-le lecteur indifférent à l'autobiographie ou les difficultés de l'écriture autobiographique Georges Marmot dénonce un désintérêt total de certains lecteur et dit vous vous fichez complètement de ce marmot Bien sur, la réaction de l'auteur est exagérée car un lecteur ne peut tomber dans une indifférence si profonde envers un autre. [...]
[...] Ecrire ses souvenirs devient un danger de l'autobiographie ; celui de ne pas tomber dans les clichés. En effet, la double voix de Nathalie Sarraute insiste sur le fait que l'autobiographie est un genre trop pratiqué, une entreprise banale, ce qui est suggéré par évoquer tes souvenirs d'enfance et ça Elle insiste sur le fait que c'est un genre stéréotypé, tout cuit et donné d'avance Le lecteur peut être aussi agacé par l'autobiographe qui éprouve le besoin de se justifier. [...]
[...] C'est pourquoi Georges Bernanos cherche à se justifier car il attend de ses lecteurs qu'ils le disculpent. Pour apprécier l'autobiographie, je pense que le lecteur doit être indulgent face au défaut de mémoire dixit Rousseau. Des récits mensongers ne seraient pas utiles. Pour contrer cette idée Marie B. expose sa théorie dans la préface de son Journal ; c'est justement parce que j'espère être lue que je suis absolument sincère. Si ce livre n'est pas l'exacte, l'absolue, la stricte vérité, il n'a pas raison d'être. [...]
[...] C'est le cas pour Primo Levi dont le besoin premier [était] d'écrire afin de libérer dans un but thérapeutique.". Dans cette même optique, Charles Juliet se reconstruit en associant divers fragments de sa vie. Ainsi, D'une scène racontée dans l'autobiographie découle une analyse de cet épisode. Il est donc important que l'auteur s'illustre dans ses souvenirs pour avoir une vision nouvelle dans son présent ; c'est le principe de la double énonciation de la première personne. Il doit se faire comprendre, se comprendre, s'analyser. [...]
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