Auteurs, mouvements littéraires, humanisme, romantisme, réalisme, naturalisme
Epoque : Première moitié du XIXème siècle en France.
Principes : Ce mouvement revendique une libre expression de la sensibilité reposant sur l'évasion dans le rêve, dans la nature, l'exotisme ou le passé. Il s'oppose ainsi à l'idéal classique et à ses règles strictes, ainsi qu'au rationalisme des Lumières.
Objectifs : Il veut libérer les procédés d'écriture fixés par la tradition. De la sorte, la poésie assouplit l'alexandrin et invente le poème en prose ; quant au théâtre, il affranchit les règles du classicisme en faveur du drame romantique.
Thèmes : Le mouvement romantique domine avec le culte du ‘‘moi'', qui est l'expression des sentiments personnels et qui privilégie l'individu, ses passions, ses espoirs. Il s'exprime ainsi par un profond sentiment de frustration qui prend le nom de ‘‘mal du siècle''. Les auteurs évoquent une génération avide de réussite mais qui se heurte aux conventions d'une société encore très conformiste.
Formes : On trouve principalement le romantisme en roman et en nouvelle, ainsi que dans l'autobiographie, le drame et les formes de la poésie lyrique.
Procédés d'écriture : Les auteurs utilisent principalement le mélange des registres comique et tragique, un langage hyperbolique, ainsi des des enjambements et un rythme ternaire en poésie.
[...] Objectifs : Le naturalisme a pour principaux buts de peindre la réalité sous tous ses aspects et objectivement, et de mettre en évidence le contexte familial et social dans lequel évolue le personnage. Thèmes : On aborde dans ce mouvement le corps, les désirs, les instincts et les pulsions des personnages : il n'y a pas de sujet tabou. On évoque tous les malheurs du peuple : Hystérie, folie, etc. qui sont amplifiés par l'urbanisation et le capitalisme naissant. Formes : Les œuvres naturalistes peuvent se trouver sous la forme de roman ou de nouvelle, mais aussi au théâtre par l'adaptation d'œuvres romanesques. [...]
[...] Procédés d'écriture : Les auteurs utilisent principalement le mélange des registres comique et tragique, un langage hyperbolique, ainsi des des enjambements et un rythme ternaire en poésie. Ecrivains et œuvres : CHATEAUBRIANT ; Mémoires d'outre-tombe (1848 ; roman) GOETHE ; Les souffrances du jeune Werther HUGO ; Cromwell (1827 ; théâtre) ; Notre-Dame de Paris (1831 ; roman) LAMARTINE ; Méditations poétiques (1820 ; poésie) MUSSET ; Lorenzaccio (1834 ; théâtre) ; La Confession d'un enfant du siècle (1836 ; roman) ; Les Nuits (1837 ; poésie) NERVAL ; Les Chimères (1854 ; poésie) VIGNY ; Cinq-Mars (1826 ; poésie) Le réalisme Epoque : Tout le XIXème siècle. [...]
[...] Principes : Il est basé sur l'impersonnalité, le refus du lyrisme et de l'épanchement personnel, le culte de la beauté, la perfection formelle et le travail du vers. Objectifs : Ce groupe de poètes s'oppose aux romantiques et prône une poésie érudite. Thèmes : Le parnasse a plusieurs thématiques : l'exotisme, la description de la nature ainsi que ce qui se rattache à l'Histoire, l'Antiquité et aux mythes et légendes. Formes : On le trouve en sonnet et en alexandrins. [...]
[...] Principes : Ce mouvement revendique une libre expression de la sensibilité reposant sur l'évasion dans le rêve, dans la nature, l'exotisme ou le passé. Il s'oppose ainsi à l'idéal classique et à ses règles strictes, ainsi qu'au rationalisme des Lumières. Objectifs : Il veut libérer les procédés d'écriture fixés par la tradition. De la sorte, la poésie assouplit l'alexandrin et invente le poème en prose ; quant au théâtre, il affranchit les règles du classicisme en faveur du drame romantique. [...]
[...] Il tend aussi à s'éloigner des académistes qui offensent la créativité au profit de règles plus strictes. Le surréalisme prône 'analyse de la dictée de la pensée, en l'absence de quelque contrôle raisonnable. Thèmes : Sont souvent abordés les valeurs de l'irrationnel, de l'absurde, du rêve, du désir et de la révolte dans ce mouvement qui propose l'expression du fonctionnement réel de la pensée. Formes : C'est avec un groupe de surréalistes qu'on a vu naître le jeu du ‘‘cadavre exquis'', qui consiste à écrire des phrases au hasard, chaque auteur donnant un élément syntaxique de la phrase, sans connaître les précédents. [...]
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