François Rabelais, Michel de Montaigne, Théodore Agrippa d'Aubigné, La Pléiade, Classicisme, Les Lumières, clergé, la justice, censure, privilèges
François Rabelais (XVIème):
Romancier, il étudie le latin, le grec et le droit, puis la médecine. Il traduit des œuvres antiques (traités médicaux d'Hippocrate et Galien). Il s'intéresse à tout, pour lui, littérature et médecine sont indissociables. Gargantua est un géant, modèle d'humaniste : il apprend tout et pratique tout, corps et esprit sont unis.
Ses romans sont farfelus, pleins d'humour et de drôlerie, car « Rire est le propre de l'homme. » Ils attaquent le dogme catholique, réfléchissent sur le gouvernement. Ses livres sont condamnés mais pas interdits car il est protégé par les du Bellay.
[...] Le récit promis des amours de Jacques n'est jamais montré. Dans Supplément au voyage de Bougainville, il attaque l'esclavage, la colonisation, fait un blâme des Européens, et l'éloge des Tahitiens. Jean Jacques Rousseau (18ème) ! Romancier, dramaturge et philosophe, il a une jeunesse vagabonde, et abandonne ses 5 enfants aux Enfants Trouvés. Pour lui, la civilisation est source de vice et corrompt l'homme, naturellement bon. Il propose une société idéale dans Du Contrat social, œuvre dans laquelle il fait l'éloge de la liberté, bien naturel et suprême. [...]
[...] Dans la Querelle des Anciens et des Modernes, il se range du côté des Anciens. L'intrigue est simple, la tragédie racinienne invite à pleurer. ! Dans Phèdre, il décrit la passion amoureuse, dévorante, destructrices : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. Dans Bérénice, Titus doit choisir entre l'amour qu'il éprouve pour Bérénice et son devoir vis à vis de l'Empire : Ah ! Lâche, fais l'amour, et renonce à l'empire. Pierre Corneille (17ème) ! Dramaturge né dans une famille bourgeoise, il reçoit une bonne éducation chez les Jésuites. [...]
[...] Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux. Nous avons assez de religions pour haïr et persécuter, et nous n'en avons pas assez pour aimer et pour secourir. Denis Diderot (18ème) ! Romancier, dramaturge et philosophe, ses écrits lui valent une censure récurrente et même la prison. Sa jeunesse parisienne l'inspire dans ses œuvres. Il multiplie les textes de tout genre, attaquant la religion, l'esclavage, le despotisme (gouvernement, pouvoir absolu), l'arbitraire. L'Encyclopédie occupe 20 ans de sa vie. [...]
[...] Il célèbre trois muses : Cassandre, Marie et Hélène dans Amours, Continuation des Amours, Nouvelle Continuation des Amours et Sonnets pour Hélène. Il invite les femmes à l'aimer, tant elles sont belles, jeunes et pleine de vie. Aimez-moi, nous prendrons les plaisirs de la vie. ! Il s'engage dans la guerre civile avec les Catholiques, et prend parti contre les protestants dans Discours sur les misères de ce temps. Le Classicisme (XVII) Jean Racine (17ème) 1 ! Orphelin, il reçoit une éducation religieuse très stricte (janséniste L'Homme ne peut intervenir sans Dieu). C'est un courtisan, qui a de nombreuses relations. [...]
[...] Les esclaves rendent les domestiques libres et les maîtres esclaves. Chacun retrouve son rang, les maîtres sont rendus meilleurs. Beaumarchais (18ème) ! Horloger, il invente un procédé qui le rend célèbre à la cour, le mécanisme de l'échappement. Il devient dramaturge à succès et fonde la société des auteurs dramatiques qui protègent leurs droits. Il est accusé sous la Révolution. ! Par son personnage Figaro, il attaque le clergé, la justice, la censure, les privilèges. On ne peut corriger les défauts de l'homme qu'en les faisant voir tels qu'ils sont. [...]
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