Charles Baudelaire, 1821-1867, a une influence romantique, parnassienne et il préfigure le symbolisme.
Au lecteur est le premier poème du recueil, placé hors numérotation. Il a toujours été placé en tête dans toutes les éditions. Il est composé de 10 quatrains. Les deux premiers montrent la faiblesse de l'homme en proie aux péchés, sa faiblesse physique et morale. Les 5 suivants montrent l'influence de Satan, la beauté du mal, bref l'esthétique sataniste. Les 3 derniers montrent la place importante qu'occupe le "spleen", cette mélancolie (...)
[...] Au lecteur Introduction Charles Baudelaire, 1821-1867, a une influence romantique, parnassienne et il préfigure le symbolisme. Au lecteur est le premier poème du recueil, placé hors numérotation, il a toujours été placé en tête dans toutes les éditions. Il est composé de 10 quatrains. Les deux premiers montrent la faiblesse de l'homme en proie aux péchés, sa faiblesse physique et morale. Les 5 suivants montrent l'influence de Satan, la beauté du mal, bref l'esthétique sataniste. Les 3 derniers montrent la place importante qu'occupe le spleen, cette mélancolie. [...]
[...] On relève le champ lexical du mal, Satan démon diable le mal est donc très présent. Baudelaire développe ici une esthétique qui est satanique, on remarque la rupture du romantisme, notamment avec Hugo, qui est lassé de mettre dieu au centre. Cela préfigure les poèmes blasphématoires qui figurent dans la section révoltes L'ennui, le Spleen Tout le poème est construit de manière à amener l'ennui qui arrive de façon dramatique. En effet, une majuscule et un point d'exclamation suivit d'un tiret l'isole du reste du poème. [...]
[...] Établir un protocole de lecture Ici, ce n'est pas une confession lyrique de Baudelaire, il y a même un retournement de situation au 4ème quatrain, tu arrive avec brutalité risquant de ne pas plaire au lecteur, c'est une provocation moderne. Hypocrite, mais il est masqué, le lecteur est impliqué dans l'œuvre, ponctuation, mise en évidence, Hypocrite lecteur et ceci dans un but de rapprochement avec l'auteur, mon semblable, mon frère. La modernité de Baudelaire : sa violence poétique Baudelaire donne des images crues, il a des propos violents, on relève le champs lexical de la pourriture, dévoré, rongé par les vices, le spleen, vermine vers qui rongent elmintes Il y a un mélange de plusieurs genres de langues, grandiose et idéal et spleen. [...]
[...] La mort est une allégorie, sourdes plaintes fleuves invisible métaphore filée, le mal est comparé à un oreiller confortable où Satan va nous bercer. Toutes ces images ont pour but de révéler la vision de Baudelaire, révéler le monde tel qu'il est et non tel qui semble l'être. Il nous fait vivre l'expérience, la souffrance du poète par la révélation qu'il a eu de Satan, du diable, de l'ennui. C'est un coup de théâtre car il préfigure le symbolisme. Conclusion Nous avons pu voir que ce poème est une véritable préface à l'entrepris des Fleurs du mal, qu'il est une invitation au voyage faite au lecteur où le poète annonce ce qu'il va se dérouler au fur et à mesure de la lecture, où le lecteur vivra une véritable alchimie de la douleur. [...]
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