Dissertation de Littérature (niveau 1 ère) ayant comme sujet : "Peut-on dire avec Zola que L'Assommoir est le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ?".
[...] Il montre la déchéance de Coupeau et de Gervaise qui sont au départ des individus de nature moyenne et qui auraient pu vivre différemment. La volonté et le travail ne parviennent pas à les tirer d'affaire. L'Assommoir est le 1er roman, depuis Rabelais, dans lequel on sent l'odeur et la sueur du peuple. La prose, la grande prose française, s'y nourrit des instincts et des expériences de l'être humain dans leur pureté et leur violence originelles : la faim, le sexe, le plaisir, la gaieté, le travail, la misère, la souffrance, la folie, la déréliction et la mort. [...]
[...] L'eau-de-vie animalise l'homme et le pousse à la violence. Comme l'alcool, la nourriture est un moyen d'évasion. La noce et la fête sont des festins, mais peu à peu la misère l'emporte. Zola multiplie les scènes de la vie populaire faisant penser aux peintres impressionnistes, sensibles aux mouvements de la ville III. Réalisme et mythologie Romancier du réalisme social, Zola explore la culture populaire. Emploi du parler populaire qui choque le bon goût bourgeois. Ce choix contribue à la vérité romanesque. [...]
[...] L'alambic exerce une influence fatale sur le milieu ouvrier. Quant au quartier, il engloutit chaque jour sa ration de travailleurs. Le Louvre, étranger à la classe ouvrière, représente la bourgeoisie. II. La structure dramatique et les personnages Gervaise a d'abord une vie décente et heureuse mais dès le retour de Lantier, la situation se dégrade. Gervaise est victime du déterminisme du milieu et de son hérédité (fille d'ivrogne). Au début, l'argent est épargné. Mais la fête de l'oie marque la déchéance : dette et paresse. [...]
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