A des places modestes, il y a 15 ans, les ports asiatiques ont aujourd'hui parmi les premiers du monde, 10 des 20 premiers ports mondiaux de conteneurs sont asiatiques. La Corée et Taiwan sont les plus grands constructeurs mondiaux de conteneurs.
Les économies dynamiques de l'Asie sont les produits de la révolution maritime des années 1950-1960. Grâce aux conteneurs, on produit de manière éclatée, on achète loin, on exporte loin, car leurs manipulations sont moins coûteuses et plus rapides (...)
[...] L'Asie de l'Est produit 80% du tonnage mis à l'eau. Elle est la première zone mondiale de constructions navales. Les chantiers navals bénéficient d'une matière première à bas prix (acier et ferraille), d'une main d'œuvre bon marché et assez bien formée. II. Les ports au centre de la croissance : Les ports bénéficient à la fois de leur vocation de lieu de rupture de charge et de législations favorables aux échanges qui attirent les entreprises. Celles-ci peuvent à la fois exporter à plus bas prix et réexporter plus facilement sur les terres asiatiques depuis ces lieux. [...]
[...] L'Asie de l'Est et la mer Quel est le rôle de la mer dans le développement asiatique ? I. La puissance des systèmes industrialo-portuaire : A des places modestes, il y a 15 ans, les ports asiatiques ont aujourd'hui parmi les premiers du monde des 20 premiers ports mondiaux de conteneurs sont asiatiques. La Corée et Taiwan sont les plus grands constructeurs mondiaux de conteneurs. Les économies dynamiques de l'Asie sont les produits de la révolution maritime des années 1950-1960. [...]
[...] Elles apparaissent souvent plus intégrées l'espace mondial qu'aux espaces des pays mêmes. Seules les façades attirent les investissements et les transferts de technologies. Les dysfonctionnements économiques et spatiaux sont une réalité. Les problèmes environnementaux concernent autant les pollutions que les désastres paysagers ou la saturation des espaces. CONCLUSION : Le développement est inséparable de la mer. La mer est donc un facteur de puissance. Les façades maritimes sont la pierre angulaire des stratégies de développement car base de l'industrialisation et du commerce. [...]
[...] La tertiairisation des ports est en marche partout. III. Les territoires reconstruits vers les façades : La littoralisation à outrance des activités et des hommes reconstruit les paysages littoraux. Densification de l'espace, verticalité du bâti et poldérisation intensive expriment la recherche de rentabilité et l'optimisation de l'espace. Le littoral est une véritable matière première que l'on crée au fur et à mesure des besoins. Le poids des façades maritimes reflète les logiques d'une division asiatique du travail orchestrée par le Japon, et les spécialisations à l'exportation révèlent la hiérarchisation industrielle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture