La dénonciation de la guerre introduit la religion avec l'indifférence de Dieu. Il y a deux pôles à la critique : le mal est présent dans les images de la guerre, mais aussi dans l'indifférence de Dieu. Rimbaud cherche à faire s'indigner le lecteur des ravages de la guerre et de cette indifférence de Dieu. L'exclamation renforce l'indignation (...)
[...] Conclusion : La poésie est telle une arme, comme Victor Hugo l'utilise dans Les châtiments. Elle permet de faire passer un message. L'objectif de cette arme est la religion. C'est un Rimbaud anticlérical qui parle. Le Dieu est tyrannique comme les rois, au contraire de la vie, mène à la mort. Dans d'autres textes Rimbaud dénonce la guerre comme étant ridicule mais ici c'est plus grave car il dénonce le mal, Dieu comme source du mal. Le Mal, c'est l'alliance du Dieu et de la guerre, folie des hommes. [...]
[...] Il y a deux pôles à la critique : le mal est présent dans les images de la guerre, mais aussi dans l'indifférence de Dieu. Rimbaud cherche à faire s'indigner le lecteur des ravages de la guerre et de cette indifférence de Dieu. L'exclamation renforce l'indignation. Alors que Le dormeur du val est plus une représentation, Le Mal est plus une démonstration. Le premier paragraphe montre l'importance des couleurs. Il y a un champ lexical du rouge écarlate (couleur dominante car elle est celle du sang), le bleu du ciel, le vert des uniformes. [...]
[...] Un grand nombre d'hommes est présent : bataillons en masse cent milliers L'image de la destruction est forte : broie. Il y a une destruction et une transformation en une autre chose qui est un tas fumant Il y a une opposition des couleurs : bleu, rouge, vert (couleur des uniformes de la partie adverse, et de la nature). Il est fait référence à la guerre de 1870, de l'époque où Rimbaud a écrit ce poème car les uniformes étaient de ces couleurs. [...]
[...] Ce qui l'empêche de voir la réalité est le luxe, la richesse : nappes damassées l'encens les grands calices en or Il s'endort par les chants : hosannah Une seule chose peut le tirer de son sommeil : l'argent. Face à cette richesse des objets du culte, il y a la pauvreté morale de ces mères, images de la douleur puisqu'elles sont ramassées dans l'angoisse La pointe (la chute) porte tout le sens du texte. On voit le rôle de l'argent dans la religion. [...]
[...] Dieu s'est endormi : ce poème dénonce la guerre mais surtout la part prise de ce Dieu des chrétiens, qui rit en voyant ces conséquences catastrophiques de la guerre. Une structure en antithèse. Le poème est composé d'une unique phrase avec trois propositions subordonnées introduites par tandis que La proposition principale est faite de quatre monosyllabes. Le développement se fait par deux propositions relatives. Un hémistiche au vers 9 met en relief un Dieu qui rit au centre du poème. Les mots sont brefs, comme ceux d'une formule magique. [...]
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