Rimbaud, dès le début du poème, veut montrer que la guerre est quelque chose d'épouvantable ("folie épouvantable", v.5). Il plaint les combattants qui meurent ("pauvres morts", v.7). On retrouve un climat d'apocalypse dans les deux premières strophes : "crachats rouges" qui désignent le sang, "mitraille" (v.1), "croulent les bataillons" (v.4), "folie épouvantable" (v.5), "broie" (v.5), "tas fumant" (v.6) et "pauvres morts" (v.7) (...)
[...] Dans cette dernière strophe il fait encore un reproche à Dieu ; au dernier vers par exemple : lui donnent un gros sous lié dans leur mouchoir Rimbaud à travers ce poème, veut donc nous montrer que la guerre ne sert à rien, qu'elle fait des morts et qu'elle rend triste des mères. Ce poème montre bien que Rimbaud dénonce la guerre et qu'il est en colère. L'année 1870 a dû le bouleverser car il a aussi écrit Le dormeur du val qui dénonce lui aussi la violence de la guerre. [...]
[...] Rimbaud a seulement 17 ans mais il se révolte déjà contre la guerre. Comment ce poème montre-il l'engagement et la révolte du jeune poète ? Dans un premier temps nous allons parler du combat et des soldats qui meurent. Et dans un second temps nous allons parler du reproche que le poète fait à Dieu. Rimbaud, dès le début du poème, veut montrer que la guerre est quelque chose d'épouvantable folie épouvantable v.5). Il plaint les combattants qui meurent pauvres morts v.7). [...]
[...] Rimbaud après nous avoir montré que la guerre était quelque chose d'épouvantable va poursuivre son idée en faisant une reproche à Dieu. Le poète pense que Dieu est indifférent à la guerre. L'expression Il est un Dieu (v.9) pourrait nous laisser penser qu'il ne croît pas en Dieu, que pour lui c'est une personne parmis tant d'autres qui ne résout pas le problème des guerres. Il dit même qu'il rit qu'il s'endort (v.11) et qu'il se réveille (v.12) seulement quand il entend les mères des soldats pleurer. [...]
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