Commentaire de "Arrias" (La Bruyère). La biographie de l'auteur ainsi que les problématiques chères à ce dernier sont abordées dans cette analyse.
[...] Bossuet se place ici comme un peintre de la réalité, qui, sous le singulier (un personnage qui est l'un de nos semblable; un des traits de l'hummanité), vise à l'universalité. Ce portrait témoigne d'un véritable travail de langue qui transparait notamment dans le choix des figures de rhétorique largement solicitées pour soutenir sa pensée (hyperbole, anecdote . Comment La Bruyère nous met il en garde contre le personnage d'Arrias ? La Bruyère nous met en garde contre le personnage dès le départ en nous présentant sa véritable nature. [...]
[...] La forme à laquelle il a le plus souvent recours est celle du portrait, description d'un individu qui a pour nom Mopse, Celse, Ménalque . Ou bien Arrias, notre extrait, tiré du chapitre De la société qui met en scène un personnage noble, un beau parleur. Nous allons voir, à travers la portrait d'Arrias, comment La Bruyère parvient il à décrire ses contemporains et à leur donner une morale tout en les divertissant. Nous parlerons dans un premier temps du personnage d'Arrias, puis nous développeront la rhétorique de La Bruyère, et enfin nous mettrons en valeur la morale associée à cet extrait. [...]
[...] La Bruyère est franc, critique et directe dans sa façon de nous présenté le personnage. Dès la premièe phrase, La Bruyère utilise non seulement une hyperbole mais également une répetition du tout (l.1) qui insiste sur le caractère menteur d'Arrias. Par la suite, il se veut plus concit en nous résumant la manière dont se comporte Arrias. La Bruyère utilise l'anecdote; pour faire évolué son personnage; et de longues phrases qui montrent qu'il s'implique dans son récit.Toute fois, il se contente de nous décrire la vantardise, le ridicule, le pathétique . [...]
[...] C'est une introduction décrivant le personnage central : Arrias, placé comme un homme universel (l.1) qui connait tout sur tout. La seconde partie va de la ligne 2 à la ligne 6. Nous sommes, dans cette partie, plongés dans le scène même du portrait : un diner de nobles. Nous voyons alors, à travers une anecdote, le comportement de Arrias en société. La troisième partie, des lignes 6 à met en place la peripetie du texte : Arrias est contredi par un des convives. [...]
[...] En 1691, La Bruyère pose sa candidature à l'Académie française. Cependant, partisant résolu des Anciens dans la querelle qui les oppose aux Modernes, il s'attire l'hostilité de ces derniers, qui le font échouer à deux reprises. Finalement il est élu en 1693. il prend encore parti pour Bossuet dans la querelle contre Fénelon dans l'affaire du quiétisme. LA BRUYÈRE, les Caractères de la société Dans le chapitre De la Société La Bruyère évoque cette véritable peste des conversations : l'homme universel, celui qui est au courant de tout, ce Monsieur je sais tout qui ne cesse de jouer à l'important. [...]
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