L'argumentation indirecte concerne des textes qui argumentent autrement : la « fiction argumentative », dans le cas de l'argumentation indirecte remplit une double fonction, distraire et faire réfléchir. Dans ces textes, les deux dimensions se mêlent : la dimension narrative s'entrecroise avec la dimension démonstrative, argumentative. La visée des textes est didactique (...)
[...] L'objectif de l'utopie est d'ordre politique : il s'agit de mettre en évidence les défauts des institutions, du gouvernement, des valeurs de nos sociétés à travers la peinture d'un monde régi par la raison où règnent la liberté et l'égalité. Cela suppose une conception optimiste de l'humanité. La contre-utopie traite des mêmes thèmes que l'utopie mais en propose une vision pessimiste, nourrie par l'histoire du monde contemporain. Les contre-utopies présentent deux types d'univers : un univers totalitaire ou un univers post-catastrophe. [...]
[...] Objet d'étude : convaincre, persuader et délibérer : formes et fonction de l'essai, du dialogue, et de l'apologue Quelques remarques Cet objet d'étude proposé en 1ère vise essentiellement les formes de l'argumentation indirecte : parabole, apologue, fable, conte philosophique, utopie. Il est toutefois nécessaire de maîtriser aussi les formes de l'argumentation directe : essai, discours, dialogue. L'argumentation indirecte concernent des textes qui argumentent autrement : la fiction argumentative dans le cas de l'argumentation indirecte remplit une double fonction, distraire et faire réfléchir. [...]
[...] Le premier vante les qualités d'un individu, d'une institution (oraison funèbre, discours d'investiture, discours de réception, exemple de l'académie française). Le second met en évidence ses défauts. Dans les deux cas, on pourra commenter le recours au registre épidictique. Attention enfin au cas de l'éloge paradoxal qui est un éloge qui va à l'encontre de ce qui est communément admis ; on vante les qualités de ce qui ne l'est pas communément (l'éloge du tabac par Sganarelle dans Dom Juan). [...]
[...] Voltaire en est le représentant le plus illustre et Candide (1759) en est l'œuvre emblématique. Voltaire précise clairement la fonction qu'il assigne au conte philosophique : Je voudrais surtout, que sous le voile de la fable (fable, synonyme ici de fiction, de récit inventé), il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. Le taureau blanc. Le conte philosophique reste une véritable arme littéraire au service des idées des écrivains philosophes du 18ème ; ses thèmes de prédilection étant : le pouvoir, le relativisme, le bonheur. [...]
[...] Remarques : Ces trois formes de dialogues se retrouvent dans d'autres genres tels que le roman, le théâtre. Le dialogue est un genre très prisé au 18ème siècle, à l'époque des Lumières : tout en reflétant le goût pour la conversation brillante qui triomphe dans les salons, le dialogue se prête aussi à une mise en, scène didactique ou polémique des débats. Le maître du genre, à l'époque des Lumières est Diderot : son goût pour les contradictions, les paradoxes s'exprime dans ses textes. [...]
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