Fiche de révision sur un poème de Louis Aragon, extrait du "Roman Inachevé", dans lequel il dénonce la violence et la destruction de la guerre à travers une métaphore qui est celle de la grêle. C'est un poème militant, au principe même de la poésie engagée.
[...] Les pronoms personnels, d'autre part épouse tout à fait la construction du texte : au nous et au on - Unificateur des deux premiers tercets s'opposent le l mis pour grêle sujet de tous les verbes d'actions destructrices des tercets et 5. Au l succède le il l'homme qui subit, l'homme désorienté, l'homme seul dans sa souffrance et sa peur. Introduction : La période de paix lointaine déjà isolé ; l'homme dans sa confiance et son indifférence. La guerre par la violence brutale avec laquelle elle s'abat sur les hommes martyrise la vie en mutilant l'homme de ses forces vitales, le réduit à un animal. I. La période de paix : a. Caractérisation : Paix individuelle et non paix sociale. [...]
[...] Une fuite impossible : Exprimée par les métaphores et les symboles empruntés au domaine de la Nature (v. 21) c. L'Homme n'est plus un homme, il est une bête : Il se fond dans la masse confuse qui n'est pas la société. - Image des troupeaux prient de panique. - Ambiguïté du dernier vers : prosodie, syntaxe, diérèse, - 2ème adjectif à l'hémistiche : effet de grossissements, effacement de la vie de l'Homme. Conclusion : C'est la vision d'un monde serein, indifférent brutalement frappé, meurtri, réduit à néant par une puissance destructrice : l'Homme n'est plus Homme. [...]
[...] - Période révolue, imparfait autrefois - Individu fondu dans une masse sécurisante : on et nous b. Homme isolé du monde : Il n'est pas concerné par ce qui l'entoure, indifférent, égoïste, insouciant. c. Homme confiant : Quotidien planifié, organisé, hasard prévu parce que protégé par une vitre l'écran symbolique. ( Sécurité facile et trompeuse soudain compromise, l'homme brusquement est plongé dans un autre monde, un monde de violence meurtrière. II. Violence de la guerre : Cinq tercets et un vers, guerre désignée par une métaphore phoniquement proche du mot guerre et connotation suggestive. [...]
[...] - Pour dénoncer la guerre et sa force dévastatrice, Aragon a recourt à une métaphore filée : la guerre est dépeinte par le biais de la grêle, phénomène météorologique violent et destructeur. Il joue tout d'abord sur la ressemblance phonique des deux substantifs : ce sont presque des paronymes. Il s'appuie sur l'identité de leur force destructive, de même que la grêle coupe hache égratigne la guerre blesse, tue, épouvante. La métaphore est d'autant plus efficace que ce phénomène naturel qui est la grêle bien connue de tous rend plus aisément perceptible les dégâts causés par la guerre. [...]
[...] Violence exercée sur la vie même : Image, évocation de la Nature en parallèle avec l'Homme et ambiguïté de certains termes : front, paume c. Cruauté sans pitié : Guerre destructrice : - Valeur expressive des verbes, sonorités et connotations - Force incontrôlable par rapport à la vie qui est très fragile. ( Eléments empruntés à la Nature qui suggère la vie fragile, frappée, martyrisée, détruite impitoyable : l'homme n'a aucune chance d'y échapper. III. L'homme mutilé, l'Homme déshumanisé : a. L'homme mutilé : - Perdu, ayant perdu tout contre sur lui-même. - Blessé dans son corps et son âme. - Glacé d'épouvante b. [...]
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