Le conte de l'enfance : sur le fil de l'imaginaire et du rêve
- "merveilleux" (v. 7) : l'ingrédient même du récit imaginaire.
- cadre spatio-temporel : aucune précision.
- la généralité : article indéfini "une" (titre du poème) + pronom "elle" (v. 5, 9, 10, 13 et 15) : la petite fille n'a pas de prénom + pronom indéfini "on" (v. 9) : généralité.
- une princesse, une Ophélie (Hamlet de Shakespeare) : "dans ses cheveux défaits" : on pense à la mort par noyade d'Ophélie où ses cheveux défaits flottent sur l'eau.
- une 'Belle au bois dormant" : "elle dort" (v. 9) (...)
[...] Introduire les axes de lecture : Pour répondre à cette problématique, nous verrons tout d'abord en quoi ce poème de l'intimité qui évoque le viol de l'enfance est particulièrement émouvant. Nous tâcherons de faire apparaître ensuite en quoi ce poème engagé exhorte à la résistance contre l'oubli. I Un poème déchirant qui donne à voir le viol de l'enfance comment susciter l'émotion, la compassion et la pitié du lecteur ? 1. Le conte de l'enfance : sur le fil de l'imaginaire et du rêve - "merveilleux" (v. [...]
[...] = généralité - une princesse, une Ophélie (Hamlet de Shakespeare) : "dans ses cheveux défaits" : on pense à la mort par noyade d'Ophélie où ses cheveux défaits flottent sur l'eau - une 'Belle au bois dormant" : "elle dort" (v. - un monde onirique : "rêve" (v. - un monde d'illusions : "on croirait" (v. emploi du conditionnel, temps qui exprime l'irréel - un thème récurrent dans les contes merveilleux : le secret : "en secret" (v. 12) quel est ce secret ? cette petite fille est-elle dans la Résistance ? le secret reste entier - un univers de la surenchère, de l'hyperbole : "surenchérir" (v. + "l'enfer" (v. [...]
[...] l'ange la petite fille) qui = pronom interrogatif. Ou alors ces vers 7 et 8 sont une même phrase : qui = pronom relatif mis pour le rêve - un dernier vers qui célèbre les différentes fonctions de la poésie : "Vivre et voir" : . "Vivre" pour témoigner contre l'oubli + Témoigner pour vivre : il est de son devoir de poète de lutter pour conserver sa dignité humaine, de ne pas se soumettre devant l'oppresseur : fonction de la poésie comme engagement le poète doit contribuer à transformer le monde . [...]
[...] Titre : "D'une petite fille" = un cas qui peut devenir général . "la bête féroce" (v. = l'article définit le Mal = le Mal est donc identifiable en opposition à cette petite fille sans nom qui symbolise la pureté et l'innocence - rôle de l'adjectif démonstratif : "cette enfant" (v. = une enfant parmi tant d'autres = côté exemplaire - jeu des pronoms : (v. = qui ? ce pronom implique tous les lecteurs, tous les Résistants . cette petite fille est la figure emblématique de la mémoire de ce massacre innommable : "fille massacrée" (titre) : le participe passé "massacré" suggère une mort collective car la définition du mot "massacré" = tuer en masse des gens qui ne peuvent pas se défendre ∀fille massacrée" = synecdoque car la partie d'un tout cad la petite fille représente l'ensemble des victimes innocentes . [...]
[...] = anaphore "Vous pourrez" et + verbe itératif (qui exprime la répétition) "revenir" (v. : la ronde des ennemis dans les rues (cf le court-métrage Suzanne) = les rafles = terreur absolue - la réalité est donnée à voir de façon crue et brutale : "Elle est morte" (v. le poète n'a pas recours à l'euphémisme = il ne veut pas atténuer l'épouvantable réalité + rupture rythmique par l'utilisation de la majuscule début d'une phrase) : mise en valeur de ce terrible constat - un portrait physique réaliste : . "cheveux défaits" (v. [...]
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