Dans ce texte, nous pouvons voir que, pour Bérénice, Paris est le symbole d'Aurélien. En effet, dans ce passage, Bérénice affirme explicitement que la pensée de Paris lui inspire l'image du héros. Tout d'abord, nous pouvons remarquer que les expressions "Elle quittait Paris" et "A l'idée d'abandonner Aurélien" (ligne 1) sont mis côte à côte, ce qui nous pousse à penser que Bérénice associe la capitale et son amant. De plus, les phrases "Peu à peu, dans la profondeur insinuante de Paris renaissait l'image d'Aurélien " et " "véhicule la même idée. Ainsi, Bérénice associe instinctivement la capitale au héros (...)
[...] Ainsi, nous pouvons dire que l'énumération citée précédemment est à double sens et peut s'appliquer à la fois à Aurélien et à Paris. Dans ce passage, Paris est donc le symbole d'Aurélien pour Bérénice. De plus, dans cet extrait, Mme Morel réalise qu'elle va devoir prochainement quitter la capitale. C'est pourquoi nous pouvons nous demander ce qu'elle ressent dans ce texte. Dans ce passage, Aragon fait une peinture des sentiments de Bérénice. En effet, nous remarquons que Bérénice ressent de la culpabilité. [...]
[...] De plus, "ce pullulement d'inconnus et de célébrités, les grands hommes et les passants" (lignes 26 à 28 ) véhiculent une idée d'effervescence et d'anonymat, contrairement à R , où les rumeurs et les médisances semblent fréquentes. Enfin, "les concerts, le théâtre" (ligne 28 ) sont opposés à l'ennui de sa vie provinciale. Ainsi, Aragon fait l'éloge de Paris. Dans ce passage, l'auteur oppose donc deux modes de vie et deux monde différents. En effet, il fait un portrait dépréciatif de R et l'éloge de Paris. En outre, il montre que Bérénice semble plus attirée par la capitale que par sa ville provinciale. Mais pourquoi est-elle donc si attachée à Paris ? [...]
[...] Ainsi, Aragon critique ici la campagne, qu'il considère comme ennuyeuse, et ses habitants. L'auteur oppose la campagne à Paris. En effet, nous voyons tout d'abord que l'évocation de Paris est pour Bérénice source de nostalgie, ce qui laisse pense qu'elle apprécie cette ville, contrairement au village qu'Aragon appelle " R Tout d'abord, nous pouvons relever la phrase "Mais elle quittait Paris, et elle sentit à ses yeux des larmes" ( lignes qui nous montre que, le fait de partir de la capitale pour retourner à R l'attriste. [...]
[...] En effet, la métaphore "s'arracher le cœur" (ligne véhicule l'idée de mort car le cœur est l'organe qui permet la vie. Enfin, sa culpabilité se transforme en haine de soi comme on le voit avec le mot "fureur" ( ligne 2 En outre, en plus de ressentir un sentiment violent de culpabilité, Bérénice est également assaillie de doutes quant à sa relation avec le héros. Tout d'abord, nous pouvons relever la phrase "Jusqu'à quel point l'amour d'Aurélien était-il en elle pur de tout alliage Nous pouvons interpréter cette question rhétorique en supposant que Bérénice n'est plus certaine de n'aimer qu'Aurélien, de ne pas l'aimer pour le changement, la nouveauté qu'il lui apporte. [...]
[...] En outre, la phrase " N'était-ce pas Paris, ses illusions, ses lueurs, sa vie changeante, ce pullulement d'inconnus et de célébrités, les grands hommes et les passants, les toilettes, les étalages, les concerts, le théâtre, et les quartiers vides où l'on ne rencontre que le vent ? " suggère également cette superposition des personnalités d'Aurélien et de Paris. En effet, presque toutes ces caractéristiques citées dans cette énumération peuvent s'appliquer à la fois à Paris et à Aurélien. On peut par exemple citer "les toilettes", qui fait allusion à l'élégance du héros ou au fait que les parisiens soient très à la mode. [...]
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