Les souvenirs heureux (seconde strophe) :
- Les répétitions « main dans la main » ; « face à face » nous montrent qu'ils étaient un couple uni.
- Le verbe « restons » à l'impératif est une prière montrant qu'il se sentait bien avec elle.
- L'utilisation de la première personne du pluriel est une représentation de l'harmonie passée de leur couple.
- « Le pont de nos bras » est une métaphore du couple et du pont. Ainsi ils étaient soudés, leur amour était solide dans le bonheur (...)
[...] Répétition du vers 1 et 22 : écoulement du temps Chronologie du poème : premier quatrain = la nostalgie ; deuxième quatrain = souvenir heureux (passé) ; troisième quatrain = le désespoir (présent) ; quatrième quatrain = résignation, fatalité (futur). Ceci est une représentation chronologique du temps qui passe. Assimilation du temps qui passe à l'eau qui s'écoule Comparaison entre amour et eau : l'eau mime la fuite de l'amour et du temps. Rimes : Seine (l'eau) ; souvienne + semaine + reviennent (le temps) ; peine (l'amour) le temps et l'amour s'en vont comme l'eau qui s'écoule. [...]
[...] Le refrain est coupé en deux sans mot de liaison : les jours s'en vont je demeure Cela renforce l'opposition entre les deux partis du refrain et donc la solitude du poète. Le refrain les jours s'en vont je demeure est aussi formé d'une opposition plurielle, singulier montrant qu'il est seul au milieu d'un monde qui lui fuit. Au final, la fuite du temps est forte alors que Apollinaire reste, lui, immobile dans sa solitude et son chagrin. Conclusion : Apollinaire traite de la fuite du temps. [...]
[...] Le pont de nos bras est une métaphore du couple et du pont. Ainsi ils étaient soudés, leur amour était solide dans le bonheur. Monotonie des jours présents La répétition de passe (trois fois) montre que le temps passe mais que pour lui les jours sont monotones. Les deux paronymes : vie est lente et violente montrent que sa vie est désagréable et monotone. Diérèse permettant d'insister sur ce mot violente = vie + eau + lente le cours de la vie (l'eau) est bien trop lent pour lui. [...]
[...] Ce poème est donc rempli de la souffrance d'Apollinaire. - L'antithèse s'en vont je demeure montre que la douleur se s'estompe pas malgré le temps. Il n'a aucune solution L'anaphore Ni signifie qu'il n'a aucune solution, il ne peut rien y faire. La répétition vers 1 et vers 22 représente un cycle qui le retient prisonnier dans sa douleur. II. Nostalgie des jours vécus Les souvenirs heureux (seconde strophe) Les répétitions main dans la main ; face à face nous montrent qu'ils étaient un couple uni. [...]
[...] Un poème élégiaque (pathétique) Un amour perdu Le mètre des quatrains nous montre qu'il a déconstruit son poème : vers 1 : 10 syllabes ; vers 2 : 4 syllabes ; vers 3 : 6 syllabes ; vers 4 : 10 syllabes). Assemblés, les vers 2 et 4 font eux aussi 10 syllabes. Ces deux vers bancals et déconstruits (c'est pour cela que le vers 2 ne rime avec rien) représentent son amour perdu et la déconstruction de son cœur. L'anaphore l'amour s'en va montre explicitement son amour perdu et permet d'insister sur celui-ci. [...]
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