On est dans « la belle époque ».
C'est la période du cubisme. On va s'inspirer des formes géométriques. Volonté de renouveler la perception de la réalité. Apollinaire fait partie de cette mouvance de la modernité.
Alcools est le premier recueil édité par Apollinaire. C'est un recueil hétéroclite. Les poèmes composant ce recueil ont été écrits sur plus de 10 ans.
Thème de l'amour malheureux, de la tristesse, du temps qui passe. Apollinaire a toujours eu des amours malheureux, des amours tumultueux qui faisait peur parfois (...)
[...] Rupture aussi avec l'emploie de l'imparfait. Mise en place d'un extérieur effrayant. On peut penser que le mot effraie est utilisé par homonymie. L'animal à l'intérieur est déjà qualifié négativement : il trembla dans la cage ( il tremble donc déjà l'intérieur n'est peut être pas si rassurant que ça, et en plus il est dans une cage : notion d'enfermement. Le rossignol est enfermé dans une cage et en plus de ça il est aveugle. Il est condamné toute sa vie à ne rien voir et en plus il n'est même pas en liberté. [...]
[...] Les femmes de la campagne font elles aussi de la poésie, de la poésie simple mais de la poésie quand même. Donc on a la voix du narrateur et poète qui se croise avec celle des femmes. ce cyprès là bas supposent qu'elle regarde par la fenêtre. Les femmes de l'intérieur regardent vers l'extérieur. ce = déictique 8ème et 9ème vers (de la 3ème strophe) Le facteur vient de s'arrêter ( verbe de progrédience qui permet de saisir la scène sur le moment. Là on a carrément un enjambement de strophe à strophe. [...]
[...] De plus il n'y a pas de ponctuation, hormis les tirets pour les changements de locuteur. C'est au lecteur de retrouver la ponctuation. C'est un poème en alexandrin. Lors de la lecture il faut bien penser à marquer la tonalité et les enjambements. Vocabulaire Moribond : en train de mourir Suaires : draps dont on recouvre les morts Ossuaires : endroits où on met les os Bourgmestre : maire Effraie : chouette Le poème commence sans doute en fin de journée, à la tombée de la nuit. [...]
[...] C'est Apollinaire qui a inventé le poème conversation (polyphonique). Le premier vers et le dernier vers mettent en évidence l'évolution. On passe d'un intérieur rassurant, chaleureux, à un extérieur angoissant. Comment la polyphonie du texte met-elle en lumière le glissement d'un univers quotidien à un malaise existentiel ? Fantastique : on part du quotidien et on bascule dans un univers fantastique, surnaturel. Dans la dernière strophe, volonté de lutter contre cette fatalité en attisant le poêle. Volonté de se raccrocher à ce qui ressemble le plus à la vie : la chaleur 1ère strophe 1er vers Le narrateur se fait entendre pour présenter la scène : c'est une scène banale, ménagère, domestique. [...]
[...] le chat s'étire après s'être chauffé : c'est une description. C'est un personnage qui parle, pourtant dans la réalité on ne dit jamais ceci. C'est le rôle du narrateur de faire de genre de description. On pourrait voir ici un personnage qui prend le rôle du narrateur. C'est comme si la personne pensait tout haut. On a une isotopie (champ lexical) du foyer. Banalité de ce cadre, topos (esquisse), scène connait par tout le monde. 4ème vers Une troisième vois apparaît pour parler des potions du village. [...]
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