Commentaire du livre « L'Apiculteur », de Maxence Fermine

Résumé du document

Ce document est le commentaire du livre « l'Apiculteur » de Maxence Fermine. Le sujet a été traité à partir de la problématique suivante : " En quoi cette oeuvre est-elle un apologue ? ". Extrait :" (...) Après la blancheur et le silence de la Neige, Maxence Fermine nous invite avec L'apiculteur à la fête solaire de l'or et de la lumière. Grâce à une connaissance de l'Afrique (...) Mais en quoi ce récit se caractérise t-il, comme étant un apologue ? S'il est vrai que ce texte peut être étudié sous son aspect plaisant, il est également vrai qu'il est porteur d'un enseignement. (...) Mêlant un texte attrayant par sa construction et son invitation au voyage, avec un texte didactique, Fermine est parvenu à faire de son oeuvre « l'Apiculteur » un bel apologue (...)".

Extraits

[...] L'Apiculteur, M. Fermine Après la blancheur et le silence de la Neige, Maxence Fermine nous invite avec L'apiculteur à la fête solaire de l'or et de la lumière*. Grâce à une connaissance de l'Afrique, Fermine nous entraîne alors dans les aventures d'Aurélien qui quitte sa Provence pour l'Abyssinie. C'est ainsi, qu'il y accomplit un voyage initiatique à la poursuite d'un rêve, à la suite duquel il reviendra dans ses terres natales. Mais en quoi, ce récit se caractérise t-il, comme étant un apologue ? [...]

[...] Et même si cette histoire se déroule sur un temps relativement long (dix ans), les blancs typographiques ainsi que des ellipses narratives tels que "un matin de janvier " (p.27) ou "la deuxième saison" (p.29) permettent de définir ce récit, comme étant un récit court. Par cette simplification; marquée également par un langage simple, le roman devient accessible et intéressant pour le lecteur. Par ailleurs, cette œuvre captive le lecteur par sa construction simple et chronologique. C'est ainsi, que chacune des étapes du schéma narratif sont différenciables, de la volonté d'Aurélien à devenir apiculteur à sa véritable remise en cause en passant par ses péripéties en Afrique. [...]

[...] Aurélien fit de ce fait, l'expérience de la vie. Cette leçon de vie peut être par ailleurs généralisé par la maxime suivante : On cherche souvent très loin, ce que l'on a près de soi. Ainsi, à travers ce récit on peut dégager de nombreux enseignements intemporels. Ce sont des véritables leçons de vie. Mêlant un texte attrayant - par sa construction et son invitation au voyage avec un texte didactique; Fermine est parvenu à faire de son œuvre L'apiculteur, un bel apologue. [...]

[...] Ainsi, l'invitation du voyage se caractérise par l'évocation de lieux exotiques : "Mer rouge" (p.65), "Porte de l'orient" (p.69) et par une invitation de sens : "fragrance de l'Orient, les parfums des épices" (p.71) et "Paysage magnifique" (p.119). Ceci permet alors d'envoûter le lecteur et de le "transporter" dans le récit. Cet effet est alors accentué par l'évocation d'une multitude de couleurs : "citron, vert pâle, ocre, rose, cobalt, orange, violet, chrome, émeraude" (p.61), "horizon rouge" (p.119). Ce récit est riche, bien mené et l'aventure d'Aurélien est charmante. Mais, cet écrit n'est pas une simple histoire distrayante. C'est également une œuvre porteuse d'un enseignement. [...]

[...] En effet, à cause de la fausse teigne ce projet gigantesque fut détruit. Cela permet alors de mettre en évidence, qu'il faut néanmoins savoir garder les pieds sur terre et savoir faire la part des choses entre le rêve et la réalité. Car, Aurélien de sa vie un rêve" (p.1) et comme il le conclut avec Loiseul : "il est impossible de faire deux fois le même rêve" (p.213). Enfin, ce récit met en évidence une dernière leçon de vie : le bonheur est souvent à portée de main, mais il faut savoir le voir et l'apprécier. [...]