Fiche de lecture de l'ouvrage Antimanuel d'économie par Bernard Maris. Editions Bréal, 2003. FIche de 36 pages
Un postulat est une proposition que l'on demande d'admettre comme vraie sans démonstration,, principe posé a priori. (Synonyme : axiome)
L'économie a besoin d'un langage ; il existe un « espéranto » économique. (Ch.3)
Dans un commerce dit international, il existe des inégalités très fortes entre pays du Nord, riches et industrialisés, et les pays du Sud, pauvres. (Ch.5)
La Bourse est le lieu symbolique du capitalisme. (Ch.8)
La question fondamentale de l'économie politique est la répartition du revenu national. Chaque acteur économique s'interrogeant sur la taille de sa part.(Ch.9)
L'échange humain gratuit est immense (échange de temps, d'idées, de paroles, de trouvailles). La langue et la culture notamment sont des moyens d'échanges capitaux, gratuits et collectifs. Ils symbolisent l'institution collective sans laquelle une société n'existe pas. Cette immense gratuité de l'échange humain a des conséquences considérables sur l'économie marchande qui elle n'est pas gratuite. (Ch.10)
Biographie de l'auteur
Postulats
Hypothèses
Démonstration
Résumé de l'ouvrage
Principales conclusion
Discussion et critique
Actualité de la question
Bibliographie complémentaire
[...] Le capitalisme ne s'embarrasse pas de démocratie et toute définition de la richesse est plus ou moins sociale. Les entreprises dites sociales se montrent performantes ; il faudrait donc introduire des préoccupations éthiques dans la mesure de la croissance. La richesse est-elle la valeur ? Comme souvent, les hommes d'affaires et les économistes se sont emparés du mot valeur, à tel point que faire de la valeur a été l'un des slogans les plus en vogue ces dernières années lorsque la Bourse faisait des miracles. [...]
[...] En fait, c'est au politique de trancher 1956 Paradoxe de Lipsey-Lancaster La concurrence peut-elle mener à l‘efficacité ? Si l'on touche à un aspect anti-concurrentiel d'une économie, quelque part, alors on se retrouve automatiquement dans une situation pire que celle de départ. Autrement dit, on ne peut aller pas à pas vers la croissance car la concurrence est un tout. le théorème du second best de Lipsey-Lancaster démontre en fait que la politique prime sur l'économie. Si on suprime un de deux monopoles dans un pays où il y en a trois, la situation est-elle meilleure ? [...]
[...] Cet antimanuel est en fait un outil à démonter les théories simplistes avancées par les partisans de l'économie ultra-libérale. Il critique certes l'économie capitaliste et ne propose pas grand chose de tangible à la place, mais au moins il aide à voir plus clair dans le dogme des ultra-libéraux. Au final, même si j'ai lu ce livre pour une mauvaise raison, et donc que j'ai été déçu, ce livre est une bonne lecture, à lire avec du recul. Il critique certes l'économie capitaliste et ne propose pas grand chose à la place, mais au moins, il aide à voir plus clair dans le dogme des ultra-libéraux. [...]
[...] Comme Milton Friedman, prix Nobel 1976 le dit, les économistes n'ont jamais fait de découvertes depuis Adam Smith. Même la fameuse théorie des jeux a renommé l'Equilibre en équilibre de Nash L'homo oeconomicus, l'agent rationnel, n'est qu'un crétin fruit de l'imagination des économistes. L'économie n'a pas beaucoup évolué. Depuis le 19ème siècle, on raisonne encore en information parfaite avec cependant des petites variantes : informations asymétriques et imparfaites, rationalité limitée ou anticipations rationnelles. Admettre l'incertain comme Keynes reviendrait à admettre que l'économie n'est pas rationnelle. [...]
[...] De jeunes professeurs commencent enfin à dénoncer un certain autisme de l'enseignement universitaire qui cherche à fabriquer de bons petits soldats de la guerre économique Mais de quoi parle l'économie ? David Ricardo, dans son ouvrage Des principes de l'économie politique et de l'impôt (1817) l'avait parfaitement défini : du partage de la richesse. Qui regarde le gâteau ? Qui tient le couteau ? L'économie est fondamentalement la question de la répartition. Les ingrédients du gâteau sont : voitures, pollution, médicaments, logiciels, livres, terre, paysages. Avec quelles énergies fabrique-t-on le gâteau ? Travail, capital, argent, techniques, savoir. Ricardo comme Malthus anticipait une humanité surpeuplée, accablée, survivant plutôt que vivant. [...]
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