Commentaire littéraire du passage de l'affrontement entre Ismène et Antigone situé dans le livre Antigone de Jean Anouilh. Cette étude est composée d'une introduction, d'une conclusion et d'une analyse en deux axes de ce passage. Document de 1000 mots.
[...] - Elle connaît son sort, et elle sait qu'elle ne pourra survivre lorsqu'elle regarde l'avenir : Si je deviens vieille On observe une Antigone déterminé et inébranlable : - En effet, on constate de nombreuses tournures négatives : il ne faut pas je ne veux pas je ne suis pas il ne faut pas je ne veux pas je ne t'écoute pas qui illustrent son refus de se plier à toute forme de conformisme, mais aussi son désir de n'écouter que sa propre volonté. - La réplique d'Antigone à la suite de la tirade d'Ismène sur le malheur qui les attendrais, Comme tu as bien tout penser ! témoigne de sa détermination. [...]
[...] la petite Antigone, la sale bête, l'entêtée, la mauvaise qui la montre comme une victime. De plus, elle laisserait croire que le fait de tout vouloir comprendre est néfaste et qu'elle empêcherait de vivre librement. C'est ainsi qu'Antigone justifie son acte, qui serait “libéré de toute contrainte”. II / Nous voyons donc une Antigone décider, et certaine d'un avenir sombre qu'elle ne pourrait éviter. Néanmoins Ismène, à l'inverse de sa sœur, s'appuie sur une argumentation plus raisonnée et plus structurée. [...]
[...] - A la tirade d'Ismène tout est très détaillé : [ . ] avec leurs têtes d'imbéciles, congestionnées sur leurs cols raides, leurs grosses mains lavées, leurs regard de bœuf De plus, l'ouïe et l'odorat sont représentés : leur odeur leurs rires des procédés qui permettent de donner plus de réalisme à la scène. - On peut, de même remarquer le désir d'Ismène de mettre en exergue la souffrance extrême qu'ils éprouveraient, par le champ lexical de la souffrance : supplice crier souffrir douleur (renforcé par la présence d'une ponctuation très forte) ainsi que celui de la violence : huerons cracherons haine voix aiguë Ceux-ci sont employés par Ismène pour décourager Antigone face à l'atrocité de leurs bourreaux et au degré de souffrance. [...]
[...] Commentaire détaillé du dialogue entre Ismène et Antigone Tristesse et désappointement sont les termes qui pourraient qualifier le monde au siècle, un monde où les guerres se succèdent, et l'espoir s'amoindrit. C'est dans ce climat sombre et lugubre que Jean Anouilh, désireux de trouver une réponse aux maux de son siècle, décide de réécrire le mythe d'Antigone de Sophocle, en lui accordant un nouveau souffle et une plus grande ouverture de part les interrogations qui s'en dégage. Ici, nous retrouvons l'affrontement entre Ismène et Antigone qui s'interrogent sur le bien fondé de leurs choix, un choix qui s'avérera crucial à la suite de l'oeuvre. [...]
[...] Je réfléchis ou encore Ecoute-moi. J'ai raison plus souvent que toi - Elle utilise aussi deux argument par concession qui témoigne de sa bonne foi : j'ai pitié moi aussi de mon frère, mais je comprends un peu notre oncle et Il est le roi, il faut qu'il donne l'exemple dans le but de trouver un compromis avec sa sœur qui leurs permettrais de rester en vie. Puis tente de la toucher par les sentiments en la persuadant : - En effet, Ismène utilise plusieurs hyperboles afin d'accentuer la fin tragique qui les attendrait : ils pensent tous comme lui des milliers et des milliers [ . [...]
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