Il est né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert. Très tôt passionné par le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps 1928, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris..." (...)
[...] Anouilh assume alors parfaitement ce rôle revendiquant volontiers le qualificatif de "vieux boulevardier". Et allant même jusqu'à se présenter comme un simple "fabricant de pièces». Il n'en reste pas moins qu'Anouilh a bâti une œuvre qui sous l'apparence d'un scepticisme amusé révèle un pessimisme profond. Il a également su dépeindre ces combats passionnés où l'idéalisme et la pureté se fracassent contre le réalisme et la compromission. Comme l'écrit Kléber Haedens, " Anouilh touche par ses appels au rêve, sa nostalgie d'un monde pur et perdu". Anouilh est mort en 1987. [...]
[...] il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice (1942). En 1944 est créé Antigone (1944). Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part belle à Créon. Ses défenseurs mettent au contraire en avant les qualités de l'Héroïne. À la Libération, Anouilh continue d'écrire en alternant pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses", suivant leur degré de pessimisme, de férocité et d'hypocrisie. [...]
[...] Elle tricote pendant toute la tragédie. Elle est bonne, digne, aimante. Le messager, c'est celui qui va annoncer la mort d'Hémon. Il le sait déjà au début de la scène. Les 3 gardes : garde Jonas, Durand, Boudousse hommes rougeauds, jouent aux cartes, chapeau sur la nuque, ils ont des femmes des enfants. Ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge.Ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont des auxiliaires de justice de Créon. Mère d'Antigone : Mme Jocaste. [...]
[...] Jean Anouilh Il est né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert. Très tôt passionné par le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps 1928, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris . " En 1929 il devient le secrétaire de Louis Jouvet. [...]
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