La structure du texte est la construction d'ensemble d'un poème. Le poème est organisé en strophes. Ces strophes peuvent être régulières : trois vers regroupés forment un tercet, quatre vers un quatrain, cinq vers un quintil, six vers un sizain, etc. Le poème peut ainsi être un sonnet : deux quatrains et deux tercets. Il existe également une structure poétique peut courante appelé calligramme (...)
[...] Une jeune bergère Auprès d'un noir cyprès, A l'écho solitaire Vint conter ses regrets. Doux oiseaux de ces rives, Pleurez, Tyrcis est mort ; Tourterelles plaintives, Gémissez de mon sort. Quittez, roses nouvelles, Vos riantes couleurs, Et vous, échos fidèles, Répétez mes douleurs. Le rossignol sauvage Venait du fond des bois Suspendant son ramage Écouter son hautbois. Les vents alors paisibles Murmuraient doucement, Et les ruisseaux sensibles Coulaient plus lentement. Tyrcis le vrai modèle Des bergers amoureux, Discret, tendre et fidèle Rendait mes jours heureux. [...]
[...] A vingt ans un trouble nouveau Sous le nom d'amoureuses flammes M'a fait trouver belles les femmes : Elles ne m'ont pas trouvé beau. Bien que sans patrie et sans roi Et très brave ne l'étant guère, J'ai voulu mourir à la guerre : La mort n'a pas voulu de moi. Suis-je né trop tôt ou trop tard ? Qu'est-ce que je fais en ce monde ? O vous tous, ma peine est profonde : Priez pour le pauvre Gaspard ! Ce poème fait partie du recueil Sagesse. [...]
[...] En Enfer j'aurai la nouvelle Du désordre de ta cervelle ; Dieu sait si son vin il aura, Celui qui me l'apportera l Oh ! chien, loup, tigre, Suisse, Que bientôt le ciel te punisse ! " Après ce joli compliment, Qu'elle fit un peu brusquement, Elle lui tourna le derrière D'une dédaigneuse manière. (Livre IV, v. 1625-1687 et 1733-1764) De 1648 à 1652, Paul Scarron fait paraître «Virgile travesti», une épopée qui parodie l'Énéide, de Virgile. Dans ce poème, Paul Scarron va parodier le passage où Troie brûle et où Enée (prince Troyen) fuit Troie avec son père sur les épaules. [...]
[...] Une eau courait, fraîche et creuse, Sur les mousses de velours ; Et la nature amoureuse Dormait dans les grands bois sourds. Rose défit sa chaussure, Et mit, d'un air ingénu, Son petit pied dans l'eau pure Je ne vis pas son pied nu. Je ne savais que lui dire ; Je la suivais dans le bois, La voyant parfois sourire Et soupirer quelquefois. Je ne vis qu'elle était belle Qu'en sortant des grands bois sourds. " Soit ; n'y pensons plus ! [...]
[...] Ce poème est constitué de vers libres. Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) Horreur sympathique De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? Réponds, libertin. - Insatiablement avide De l'obscur et de l'incertain, Je ne geindrai pas comme Ovide Chassé du paradis latin. Cieux déchirés comme des grèves, En vous se mire mon orgueil, Vos vastes nuages en deuil Sont les corbillards de mes rêves, Et vos lueurs sont le reflet De l'Enfer où mon coeur se plaît. [...]
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