Commentaire composé détaillé d'un extrait d'« Antigone » de Jean Anouilh. Le passage étudié est la première confrontation d'Antigone avec son fiancé Hémon, de la page 37 à la page 44 (de « Pardon, Hémon, pour notre dispute d'hier soir » jusqu'à « Voilà. C'est fini pour Hémon, Antigone »).
[...] En quoi peut-on dire que toute cette scène est tragique? Appuyez-vous sur vos réponses précédentes. L'évolution du personnage d'Antigone 6)a partir de ces deux répliques, dite en quoi antigone fait preuve de faiblesse et de force:"et serre-moi.Plus fort que tu m'as jamais serrée.que toute ta force s'imprime en moi"(p38, en bas) et je laurais serré si fort qu'il n'aurait jamais eu peur"- 39, enbas) quelle représentation Antigone a -t-elle de la féminité et du rôle de la femme? Et de celui de mère? [...]
[...] Le passage de la page 37 à la page 44 (de Pardon, Hémon, pour notre dispute d'hier soir . à Voilà. C'est fini pour Hémon, Antigone») est étudié. Sont développés le fait que Créon essaie d'étouffer la faute d'Antigone, puis la désacralisation des rites funéraires. Document de trois pages au format Word. la situation d'énonciation quelle relation Antigone et Hémon entretiennent-ils? Quel est le mode verbal dominant dans la réplique d'Antigone,p 39-40 et celle p42 au milieu? Quel est la valeur de ce mode? Hémon a t-il perçu la signification des paroles d'Antigone conjuguées à ce mode? [...]
[...] De toute ma force A la fin de cet extrait, Antigone lui enlève même son droit à la parole. Elle lui conjure (toujours par le mode de l'impératif) de lui promettre qu'il ne posera aucune question : il faudra que tu sortes sans me questionner ( ) Jure-le-moi Jure-moi d'abord que tu sortiras sans rien me dire Comme depuis le début de l'échange, Hémon s'exécute : Je te le jure Antigone lui enlève donc son droit de réponse. On pourrait donc dire qu'Hémon, ici, subit ce qui se passe. [...]
[...] Ici, c'est Antigone qui couvera son enfant ; c'est elle qui le serrera de sorte à lui transmettre et à lui imprimer sa force. Notons par ailleurs que cette réplique met en valeur la détresse d'Antigone au moment où elle demande à Hémon de la serrer fort. En effet, cette deuxième réplique est un aveu indirect de sa faiblesse. De même qu'elle fait preuve de force en voulant rassurer son enfant faible et apeuré, elle prend la position de l'enfant terrifié ayant besoin de sa mère. [...]
[...] Le tragique : Les répliques : En observant la longueur et l'enchaînement des répliques, il paraît évident que c'est Antigone qui mène cet échange. En effet, la longueur même des répliques montre que c'est Antigone qui domine la discussion. Hémon n'a des réponses que très brefs, se limitant souvent qu'à un ou deux mots : oui je suis grave quel soir ? Idiote ! Hémon n'est pratiquement ici que spectateur. Il n'est pas actif, il ne fait que de répondre aux questions d'Antigone et ses réponses sont de plus très courtes. [...]
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