Les animaux malades de la peste, Jean de La Fontaine, fable, argumentation, poème, anthropomorphisme
Les animaux malades de la peste est une fable de Jean de La Fontaine, auteur classique du XVIIe siècle. Celui-ci écrira de nombreuses fables dénonçant l'arbitraire du pouvoir royal, suite à un différend avec le roi, qui fait emprisonner son protecteur, le vicomte Fouquet. La forme de la fable présente l'avantage de pouvoir dégager deux morales différentes : une explicite, et parfois une autre implicite, à la suite d'un apologue racontant une brève histoire, mettant en scène des animaux, et en utilisant l'anthropomorphisme pour éviter la censure.
[...] En revanche, la progression de l'énoncé est claire, et le texte peut être découpé en 3 parties : - le prologue, de 14 vers : de mal joie” - L'intervention des animaux : lion saints” - les confessions de l'âne : “L'âne voir” Cette progression se fait toutefois sans connecteurs logiques. Pour attirer l'attention de l'auditoire dès le début de la fable, La Fontaine parle d'un qui répend la terreur” (allusion au ravage de la peste au Moyen-Age) sans le citer. [...]
[...] Ces personnages sont ancrés dans la réalité de son temps, et ils lui permettent d'en arriver à une morale, qui dans cette fable, est explicite : “Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”. Mais La fontaine dénonce également l'absence de solidarité et le déchaînement vers des boucs émissaire, ainsi que la fuite devant les responsabilités. Le lecteur qui a suivit l'apologue depuis le début adhère donc logiquement à la thèse défendue par La Fontaine, ce qui fait bien de cette fable un texte argumentatif. Dans d'autre de ses fables, notamment cour du La Fontaine dénoncera de nouveau l'arbitraire royal et la position ridicule des courtisants. [...]
[...] Il insiste également sur le caractère universel de la maladie : aucun animal n'est épargné. De plus, La Fontaine a recourt à l'anthropomorphisme, qui permet de développé des stéréotypes autour des animaux, et de leur donner un caractère humain. Le lion représente par exemple le roi, le renard une personne rusée, qui dans cette fable fait la casuistique du lion, le flattant, en faisant en quelque sorte un plaidoyer, selon lequel le lion libérerai les animaux du joug du berger, et leur fait honneur. [...]
[...] Il faut faire adhérer le lecteur, ou le spectateur à sa thèse, et défendre une position, en s'opposant à ceux qui pensent le contraire. La fable Les animaux malades de la peste à t-elle cet objectif ? La fontaine, en concluant à une justice inéquitable selon que l'on soit puissant ou pauvre, dénonce l'arbitraire du roi. Le lecteur qui a suivit l'apologue depuis le début adhère logiquement à sa thèse. En terme d'objectif, la fable rejoint donc le genre du texte argumentatif. [...]
[...] La forme de la fable présente l'avantage de pouvoir dégager deux morales différentes : une explicite, et parfois une autre implicite, à la suite d'un apologue racontant une brève histoire, mettant en scène des animaux, et en utilisant l'anthropomorphisme pour éviter la censure. Quelle place est donnée à l'argumentation dans ce poème ? Je présenterai mon développement en trois parties. Dans un premier temps, je rappellerai les objectifs d'un texte argumentatif. Dans un second temps, je m'appuierai sur le texte pour étayer mon raisonnement et décrire les composantes d'un texte argumentatif que l'on retrouve, et celles qu'on ne retrouve pas. [...]
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