Hermione se pose des questions et y répond formellement en introduisant d'autres phrases interrogatives. Cela accentue le rythme discontinu créé grâce aux alexandrins coupés par les points d'interrogation. Ce désordre physiologique s'exprime ligne 3, Hermione qui « court dans le palais » comme une bête affolée qui cherche une issue. Elle est en proie à un « orage » intérieur (...)
[...] La pièce satisfait en effet les conventions classiques d'où les trois unités : l'unité de temps, c'est-à-dire que l'action ce passe en un jour, l'unité de lieu, c'est-à-dire que l'action se déroule en un même lieu, l'unité d'action, c'est-à-dire que tous les événements sont liés et nécessaires. La règle de bienséance est également respectée : violences exclues de la scène. On en convient que les règles du théâtre classique sont bien respectées dans Andromaque Ce monologue est donc une scène typique d'une tragédie classique. Elle inclue de même le registre pathétique marqué clairement par des champs lexicaux. [...]
[...] Les champs lexicaux et moyens rhétoriques utilisés nous montrent qu'il s'agit bien d'une tragédie classique. De plus la pièce est conforme aux exigences du classicisme. La suite de la pièce de théâtre révèle la fatalité que subissent les personnages : Après l'assassinat de Pyrrhus, Hermione se suicide et Oreste, bouleversé sombre dans la folie. Seule Andromaque échappe à cette fatalité. L'amour pur, en dehors des enjeux politiques, qu'elle ressent pour son défunt mari Hector lui permettra de résister et d'être forte moralement. C'est elle qui prendra le pouvoir à la fin. [...]
[...] Commentaire Composé Le monologue de Hermione est extrait de la tragédie Andromaque écrite par Jean Racine, grand dramaturge français du 17eme siècle, en 1667. Ce monologue qui ouvre l'acte V est celui du dénouement. L'acte précédent s'achève sur l'entrevue très violente d'Hermione et de Pyrrhus, à l'issue de laquelle celle-ci a menacé Pyrrhus de se venger. Au cours du monologue le spectateur comprend que, durant l'entracte, Hermione a donné à Oreste l'ordre de tuer Pyrrhus au cours de la cérémonie de mariage. [...]
[...] (Vers Hé quoi (Vers marquent un sentiment vif, une émotion spontanée. L'effet produit par ces procédés révèle le trouble d'Hermione, ses doutent, ses angoisses. Elle est partagée entre la haine et l'amour. Hermione exprime clairement la haine qu'elle ressent à l'égard de Pyrrhus, qu'elle qualifie par le pronom personnel Il Elle le décrit comme un être cruel sans pitié ingrat perfide Elle désire sa mort : Qu'il périsse ! Qu'il meure en parlant d'un ton désapprobateur. Les champs lexicaux de la mort et de la haine reflètent cette détestation qu'éprouve Hermione : dévore hais douleur menace venger périsse rage mort Cela donne une image sombre des sentiments d'Hermione. [...]
[...] Hermione se pose des questions et y répond formellement en introduisant d'autres phrases interrogatives. Cela accentue le rythme discontinu créé grâce aux alexandrins coupés par les points d'interrogation. Ce désordre physiologique s'exprime ligne Hermione qui court dans le palais comme une bête affolée qui cherche une issue. Elle est en proie à un «orage intérieur. Hermione se décrit elle-même comme errante et sans dessein elle n'arrive pas à faire le point sur les sentiments qui la tourmentent et préfèrerait échapper à soi-même. De plus, la présence d'interjection comme Ah ! [...]
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