Commentaire composé et réponses aux questions fréquemment posées de la scène 8, Acte III d'Andromaque de Racine. Document de sept pages qui se décompose en deux parties : la première partie répond aux questions les plus souvent posées pour cette scène (champ lexical, figures de style, modalité des phrases, situation de communication) ; la deuxième partie est un commentaire composé complètement rédigé, bien réalisé et détaillé.
[...] On retrouve par ailleurs un vocabulaire péjoratif lorsqu'elle parle de Pyrrhus : Roi barbare le cruel (l21). Aussi, Andromaque exprime clairement qu'elle le déteste : Si je te hais (l17). Andromaque est donc prises entre des sentiments opposés. Elle semble avoir besoin de retrouver ses repères sur ce qu'elle ressent afin de trouver une solution à son dilemme. C'est au contraire une Andromaque complètement tourmenté qui ressort de cette introspection. Andromaque tourmentée : Andromaque semble être complètement déboussolée. Elle est maîtresse d'un impossible choix. Elle doit trancher une douloureuse alternative, ce qui paraît la perturber psychologiquement. [...]
[...] En effet, la notion de fidélité entre Hector et Andromaque semble être rattaché à leur fils Astynax. Hector semble même autoriser son épouse à se remarier au cas où il venait à mourir : Si d'un heureux hymen Pour Hector donc, on comprend que la fidélité conjugale apparaît comme le fondement des sentiments maternels d'Andromaque envers leur fils. Hector semble dire à son épouse qu'elle doit aimer leur fils comme elle l'a aimé lui afin que son souvenir soit préservé. [...]
[...] La première phrase d'Andromaque : Ah ! De quel souvenir viens-tu frapper mon âme ! nous fait croire que c'est bien sa confidente qui la poussé dans sa réflexion. Ainsi, de même que c'est Céphise qui à amener Andromaque à réfléchir, c'est également par elle que se fini la tirade d'Andromaque. Céphise l'a alors poussé non plus à la réflexion mais à l'action. C'est ainsi que l'on peut dire que Céphise a un rôle d'accélérateur et que c'est elle qui non seulement à pousser Andromaque à la réflexion mais c'est également elle qui la pousse à l'action, à savoir se marier avec Pyrrhus. [...]
[...] En général, les tragédies finissent par la mort d'un personnage. Ici, il est vrai que personne ne meurt mais on comprend qu'Andromaque est en train d'annoncer sa mort prochaine en acceptant le chantage du roi. En effet, Andromaque face à son dilemme, feint un moment de céder aux volontés de son maître. Elle croit qu'elle pourra sauver le fils d'Hector en épousant le roi d'Epire, mais elle est décidée à se tuer immédiatement après le mariage afin de demeurer fidèle à ses souvenirs. [...]
[...] Le verbe frapper nous fait penser que ce souvenir est comme un coup de massue qui assomme l'héroïne expliquant ainsi son chamboulement. Plus loin, à la ligne Andromaque, évoquant de nouveau le souvenir douloureux de son mari s'exclame : Hélas ! Ces cris de douleurs et de désespoir sont révélateurs de l'état psychologique d'Andromaque qui semble complètement perturbé. Ce coup de massue que lui donne (consciemment ou inconsciemment) sa confidente fait alors entrer Andromaque dans une sorte d'état second. Elle semble alors obsédé par Astynax. On retrouve une anaphore. [...]
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