Analyse de l'intégralité de l'oeuvre « Zadig » avec une introduction, un développement, une conclusion.
[...] Par éclairages successifs sur cette façon de penser, Voltaire laisse le lecteur s'interroger, comme le fait Zadig sur le monde. [...]
[...] Les procédés les plus employés par Voltaire sont l'ironie, la parodie et le comique. Développement : I Zadig découvre le Monde L'Amour -Chapitres I et II : relatent les mésaventures amoureuses du héros. Dénonce les veuves et les femmes infidèles : condamne l'infidélité féminine -Chapitres VII et VIII : Zadig aime la reine de Babylone, Astarté mais il reste fidèle. Ses malheurs Dès le début du conte, Zadig est montré comme riche et jeune né avec un beau naturel fortifié par l'éducation : il est donc riche et bien né. [...]
[...] La critique de la religion Voltaire dénonce l'assemblée des mages (Chapitre III), les prêtres des étoiles (Chapitre XI et XIII). Il dénonce encore : - la cupidité des prêtres et leurs richesses démesurées (Chapitre XIII) - la violence (lorsque un prêtre veut empaler Zadig ou que les prêtres veulent le faire mourir à petit feu - le fanatisme religieux (les prêtres ne veulent pas reconnaître d'autres religions) Les pratiques religieuses sont condamnées : - rites d'entrée dans les temples (Chapitre VII) - adoration des astres (Chapitre XI) - interdits alimentaires (Chapitre XII) Zadig (et Voltaire) pense que ce sont des inventions humaines. [...]
[...] L'ironie Voltaire utilise des antiphrases et des hyperboles : - en parlant d'Hermès qui lui prédit qu'il va devenir borgne, il l'appelle le grand médecin - les juges sont désignés par les étoiles de la justice alors qu'ils sont totalement arbitraires Il fait apparaître des ironies du sort. En effet, lorsque Zadig sauve les jeunes veuves du feu et qu'il est lui-même condamné à être brûlé à petit feu parce qu'il a aboli cette tradition. On note une complicité avec le lecteur. Par exemple, au Chapitre on relève : Zadig disait : +je suis enfin heureux+. [...]
[...] Il critique ainsi : - lorsque Moabdar nomme et remercie les ministres (Chapitres V et VI) - la censure sur la liberté d'expression (Chapitre IV quand Zadig écrit un poème, qui déchiré ressemble à un pamphlet) - lorsque Moabdar désigne Zadig comme vainqueur de la coupe des généreux alors qu'un vote ne le donnait pas gagnant - l'influence des courtisans sur le Roi On note qu'il n'y a pas vraiment de remise en cause de la monarchie mais bien une condamnation de la monarchie absolue. Ainsi, lorsque Zadig accède au pouvoir (Chapitre XIX), il est à la tête d'une monarchie tempérée, éclairée qui prend en compte les assemblées. [...]
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