L'état est le phénomène politique dominant du XXe siècle, il s'est constitué par une forme de « loi du monopôle » (Elias) autour d'un appareil bureaucratique chargé de missions de plus en plus complexes de régulation sociale. Avec l'état providence, sa place est devenue déterminante.
Aujourd'hui l'état est perçu à travers son action (et non plus sur une représentation), l'étude de l'action publique consistant notamment à comprendre les différentes formes de son intervention sur la société. On a constaté également depuis quelques années une évolution des modes d'appréhension de l'action publique, ajoutant aux approches classiques institutionnelles et administratives, des méthodes issues des sociologie et science politique. L'analyse des politiques publique est devenue une discipline à part entière de la science politique, autonomisée.
Le mouvement de formation de l'état a été accompagné de la constitution de centres politiques sur le territoire, communautés politiques locales qui s'autonomisent de plus en plus.
[...] On verrat ainsi se mettre en place un nouveau contexte d'action publique où se définiraient les normes fondamentales autour desquelles les sociétés vont penser leur rapport au monde. Alors l'Europe apparaît comme exprimant certaines transformation comme le découplage entre sphère des pp et sphère de représentation politique .plus de souplesse et d'ouverture mais aussi d'incertitude et d'opacité dans les systèmes de représentation des intérêts et donc dans les modalités du changement politiques (Muller). Rationalité et irrationalité de l'action publique L'ambition ici est de reconstituer les logiques à l'œuvre dans le processus décisionnel, de façon à identifier les variables qui permettent d'expliquer, pourquoi et comment, ont été effectués de tels choix. [...]
[...] Simon montre que les décideurs balayent un nombre restreint d'hypothèses, les analysant de manière séquentielle. Ils ne recherchent pas une situation optimale, mais satisfaisante. Il introduit alors le concept de rationalité limitée. ( On peut, dans cette continuité, opposé au modèle de décision rationnelle, la notion d'incrémentalisme disjoint (Lindblom), selon laquelle le processus de décision est une négociation entre acteurs, démarche pas à pas dans laquelle le décideur entreprend de modifier progressivement et de manière continue, le système sur lequel il intervient. (Cette approche s'accorde avec le type pluraliste). [...]
[...] ( Néo institutionnalisme (March, Olsen) : relativiser la dépendance du système politique par rapport à la société au profit d'une interdépendance entre des institutions sociales et politiques autonomes. Les institutions sont un facteur d'ordre, réduisant le chaotique, et la politique est envisagée comme interprétation du monde. Cette approche récuse toute autonomie de l'état vis-à-vis de la société, utilisant les institutions comme objet pertinent de l'analyse. Il existe 3 déclinaisons de ce mouvement néo institutionnaliste : - L'institutionnalisme historique, conceptualise la relation institutions / comportements individuels dans des termes larges, utilisant le concept de Path dependence, de Pierson. [...]
[...] Pierre Favre souligne que l'émergence peut s'avérer simplement factice, dans le sens ou aucune décision n'a été prise après le phénomène de problématisation. L'émergence peut être nulle dans le cas d'une fabrication politicienne du problème, ou au contraire influencer, au moins partiellement, la nature de la décision. Acteurs et réseaux de politiques publiques La construction des politiques publiques est indissociable de l'action des individus ou des groupes concernés, de leur capacité à produire des discours concurrents, et de leurs modes de mobilisation. Elle dépend aussi de la structure plus ou moins fluctuante de leurs relations et des stratégies élaborées. [...]
[...] Le processus décisionnel apparaît alors comme tout processus de construction progressive d'une représentation du problème, des solutions et de leurs conséquences. [Derrière des thèses opposées se cachent des paradigmes différents] ( Analyser une décision publique revient donc ici à comprendre comment, dans un contexte de contraintes dont on ne connaît pas les limites, des acteurs vont construire et faire accepter une matrice d'interprétation du réel qui va permettre de faire émerger et de légitimer un choix public. Le changement de l'action publique Différents modes d'appréhension du problème du changement ont été construits par l'analyse, attestant de la pluralité des formes de variation de l'action de l'état. [...]
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