Personnage éponyme de Jacques le Fataliste et son maître, « Jacques » se démarque des héros de roman traditionnel. En effet, Diderot le décrit peu selon des informations formelles (âge, physique...). C'est en réalité le comportement de Jacques qui le caractérise davantage.
[...] Le maître reconnaît qu'il fut la marionnette de Jacques. -Une philosophie de la vie : L'expérience est la principale source de ses pensées et pour lui la distinction d'un monde physique et d'un monde moral lui sembl[e] vide de sens. Il s'interroge sur les causes à effet qui ont amenés les hommes à se retrouver dans telle ou telle position. = Une réflexion s'amorce donc entre fatalisme, déterminisme et liberté des hommes et leur rôle sur terre -un comportement contradictoire avec sa philosophie : -Une croyance incertaine à sa philosophie : La répétition de son leitmotiv tout est écrit est suspecte. [...]
[...] De plus il fut bâillonné dans son enfance par son grand-père, ainsi c'est à ce maudit bâillon doi[t] la rage de parler -Des causes de ses discours: Jacques parle pour combler les silence qui lui est malsain et fait donc valoir ses talents de conteur. Son maître est en effet enivré par son récit et l'encourage à poursuivre : «Après, maudit bavard, après . " -Le pouvoir de la parole : Jacques n'est pas le valet soumis mais s'affirme par la maîtrise des mots. [...]
[...] -un espèce de philosophe -Fataliste ou déterministe ? : Cette principale philosophie fataliste, énoncée dans le titre, est une des principales caractéristiques du héros. Selon Jacques et son capitaine, les chaînons de la gourmette désignent la relation causale entre les évènements de la vie, où le hasard n'intervient pas. Tout est écrit d'avance sur le grand rouleau : l'homme suit un destin tracé par une puissance supérieure. Or, Jacques ne croit pas une telle puissance. Le terme Déterministe est plus approprié ; le principe de causalité est reconnu et l'action humaine peut influer sur les effets des causes. [...]
[...] -La parole comme pouvoir : Jacques se vexe avec l'hôtesse, grande bavarde elle aussi, qui semble lui usurper sa fonction de conteur. Elle se plaint" Monsieur Jacques, vous m'interrompez. - Madame l'hôtesse du Grand-Cerf, je ne vous parle pas". -Un impénitent bavard : Parfois le maître ne l'écoute plus et il fût renvoyé auparavant par d'autres maîtres parce qu'il parlait trop. C'est que je suis né bavard, et que tous ces gens-là voulaient qu'on se tût dit- il. -Un comportement violent impulsif -Un fort tempérament. [...]
[...] -Un maître dépendant: Jacques est l'une des trois choses indispensables du maître (avec sa tabatière et sa montre). Le maître se soumet à son valet, notamment sur le plan intellectuel car il reconnaît être inférieur à ce «sage «philosophe -Des rôles inversés : Comme un vrai maître, Jacques prend des initiatives quand son maître lui demande maintes fois «Jacques, que ferons-nous? De plus, il revendique son identité propre ; Un Jacques, Monsieur, est un homme comme les autres affirme t'il. [...]
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