Il s'agit d'un cours de grande qualité en philosophie ayant pour objet d'étude « l'analyse chez Leibniz ».
Ce document clair, très bien structuré et parfaitement illustré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en philosophie, histoire des idées, des IEP, et bien entendu pour tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
Introduction.
I. Où s'arrête l'analyse ? Et qu'est-ce que Leibniz entend par concept premier ? Quels sont les critères de la simplicité ?
II. Pour Leibniz, les idées simples ou primitives sont indémontrables et irréductibles.
III. Par ailleurs, la logique est inventive et une des tâches que Leibniz voulait remplir était de spécifier une méthode pour la découverte.
IV. La caractéristique doit alors remplir trois conditions
V. La philosophie analytique se réclame à plusieurs reprises de Leibniz
VI. Peut-on rapprocher la distinction du synthétique et de l'analytique de Kant de celle de Leibniz ?
[...] La certitude s'obtient si on transforme le raisonnement en calcul formel. « L'unique moyen de redresser nos raisonnements est de les rendre aussi sensibles que le sont ceux des mathématiciens, en sorte que l'on puisse trouver son erreur à vue d'œil, et quand il y a des disputes entre les gens, on puisse dire seulement : comptons, sans autre cérémonie pour voir lequel a raison ». • Pour inventer et accroître nos connaissances, deux choses sont nécessaires : un inventaire de toutes nos connaissances déjà acquises (ce qui est difficile, il propose alors de faire un début d'inventaire au moins des connaissances qui nous paraissent les plus considérables et la science générale qui nous permet d'aller plus loin : méthode de juger et d'inventer. [...]
[...] On peut dire que les deux méthodes analytique et synthétique interviennent aussi bien dans la définition et la connaissance que l'invention. Il conjugue analyse et combinatoire. « Se trompent ceux qui pensent que l'analyse l'emporte sur la synthèse, puisque l'analyse a été conçue pour découvrir la synthèse parfaite ». C'est en effet, par l'analyse que l'on parvient à une synthèse, c'est elle qui la rend possible. VI. Peut-on rapprocher la distinction du synthétique et de l'analytique de Kant de celle de Leibniz ? [...]
[...] De la sagesse, Gerhardt, T.7). À ce propos, il insiste sur l'idée très moderne qu'il n'est pas nécessaire de tout prouver et que toutes les connaissances devraient prendre exemple sur la géométrie. Dans une lettre à Foucher de 1686, il fait remarquer que « il est constant qu'on doit supposer certaines vérités, ou renoncer à toute espérance de faire des démonstrations, car les preuves ne sauraient aller à l'infini. Il ne faut rien demander qui soit impossible, autrement ce serait témoigner qu'on ne cherche pas sérieusement la vérité ». [...]
[...] La philosophie analytique se réclame à plusieurs reprises de Leibniz, en ce sens que dans sa critique de Descartes, il a insisté sur l'idée qu'on ne peut se contenter d'évidences critère psychologique) et que c'est par l'analyse qu'on arrive à une parfaite distinction des idées et à une rigueur dans la démonstration. Ces avantages sont accrus lorsqu'on dispose d'un symbolisme permettant de représenter les idées simples. Cette méthode permet à la fois la connaissance et l'invention, car toute nouvelle idée ne peut être qu'une combinaison nouvelle des signes simples. Ce qui nous permet de dire que Leibniz est à la fois un esprit analytique mais aussi « combinateur » (M. [...]
[...] La caractéristique doit alors remplir trois conditions : À chaque signe doit correspondre une seule signification, la composition d'une chose se retrouve représentée dans les caractères qui la composent et la symbolisation d'un état de choses à partir de plusieurs éléments comprend le caractère de chacun de tous ses éléments. Il y a donc une réciprocité entre la caractéristique et l'inventaire des idées. Le but de Leibniz était de réaliser une unité de toutes les sciences, grâce à une encyclopédie démonstrative qui montrerait le lien et la dérivabilité des vérités les unes des autres. Il voulait montrer l'enchaînement logique des vérités. De cette manière, l'encyclopédie serait le recueil de toutes les connaissances, lesquelles seraient disposées dans un ordre logique, démonstratif, dont la base serait constituée par les termes primitifs. [...]
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