Ce texte est tiré du recueil de poème Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand. Ce fut sa seule oeuvre publiée un an après sa mort en 1841. Il faisait donc partie du romantisme qui était le mouvement littéraire qui régnait au 19ème siècle.
Scarbo, poème tiré du livre 3, est un dialogue entre ce personnage maléfique et le "je" du poète tourmenté par l'idée de la mort qui approche (...)
[...] Il y a le vocabulaire de la mort omniprésent. A la 4ème strophe : emmailloterait en général se sont pour les bébés mais là c'est une représentation de la mort. Euphémisme avec une image sacrée de la mort : bandelettes, momie, tout cela fait croire que le narrateur aura une belle mort. Scarbo se moque du poète. Tout fait partie du discours ironique, sarcastique et fantastique de Scarbo. Les limbes sont le lieu où vont les enfants morts non baptisés. [...]
[...] Le futur est aussi utilisé qui montre la certitude de Scarbo. L'ironie est présente avec l'impératif : console toi. Scarbo joue avec le narrateur, au début avec console toi : il lui faire croire qu'il va être épargné mais la suite montre que cela signifie juste qu'il n'aura pas une mort misérable. Bandelettes tachetées d'or d'une peau de serpent Il devient de plus en plus diabolique. Le narrateur lui est passif, soumis. Il y a seulement à la 4ème strophe où il utilise l'interrogation montrant qu'il est indigné. [...]
[...] Absous signifie le salut et le damné l'enfer. Ça montre qu'il n'y a aucune échappatoire. Le linceul fait référence à la mort. La toile d'araignée qui représente un piège dans lequel le poète serait pris. On imagine une mort lente, sordide. Avec cette image on a une opposition, car toile composée de fil et cela peut nous faire penser au fil de la vie. Strophe deux on parle d'un lac, cela peut faire penser aux sticks, lac qu'il fallait traverser pour arriver en enfer A la 3ème strophe, le narrateur est comparé aux moucherons, il serait donc une sorte de pâture. [...]
[...] Scarbo Ce texte est tiré du recueil de poème Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand. Ce fut sa seule œuvre publiée un an après sa mort en 1841. Il faisait donc partie du romantisme qui était le mouvement littéraire qui régnait au 19ème siècle. Scarbo, poème tiré du livre est un dialogue entre ce personnage maléfique et le je du poète tourmenté par l'idée de la mort qui approche. Ce poème a été mis en musique par Ravel, il ressemble à un long bourdonnement avec une prépondérance de notes graves. [...]
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