Un large réseau de verbes de mouvement traduit un état contradictoire, un état psychique agité. Les expressions telles que "un pas précipité" ligne 1, "mouvement emporté" ligne 5, ne font qu'accentuer cette impression d'agitation. Celle-ci débouche sur une grande fatigue (l.19- l.24-25). La fatigue est à la fois la cause et la conséquence de son état d'énervement et d'agitation physique qui traduit la violence des sentiments de Rieux (...)
[...] III/ Dépassement des divergences L'instauration d'un dialogue A travers le texte s'établit peu un dialogue entre les deux personnages. Le dialogue fonctionne puisque les deux personnages s'écoutent. Celui-ci nait à l'initiative de Paneloux lorsque Rieux part. Cela se traduit pas son attitude et ses gestes : tendit le bras Allons pourquoi m'avoir parlé avec violence? Rieux fait preuve de bonne volonté : l.24 et 59 pardonnez-moi et il semble vouloir canaliser ses émotions pour pouvoir dialoguer. Le rapprochement physique des personnages Au départ, les gestes de Rieux sont pour prendre de la distance pour éviter Paneloux. [...]
[...] Il y a clairement un parallèle qui s'établit entre la révolte de Rieux et le climat. Quel est l'objet de cette révolte? La mort de l'enfant, qui est la cause de cette révolte, est évoquée de manière indirecte. L'enfant est désigné par l'expression celui-là L'emploi de l'imparfait nous permet de déduire que l'enfant est déjà mort (ligne 7 et 21) Cette mort est tellement épouvantable qu'elle ne semble pas pouvoir être nommée. On remarque l'utilisation d'un certain vocabulaire pour désigner cette mort : ce spectacle était insupportable l.20-21. [...]
[...] Pour Rieux, l'important est ce que l'on fait réellement, il prend en compte la solidarité dans l'action. Il refuse que la religion rentre en ligne de compte. C'est un homme d'action et non un homme de foi. Conclusion Nous sommes face à un texte argumentatif dans lequel deux personnages s'affrontent, se font face. Il s'agit de deux interlocuteurs qui sont tolérants, qui se comprennent. Paneloux incarne les deux visages de la religion: Il est à la fois un homme plus ouvert et compréhensif qui accepte même le blasphème et également un homme aveugle. [...]
[...] Camus, La Peste Introduction Albert Camus est né en 1913, mort en 1960. C'est un auteur du Xxe siècle qui a écrit des romans, des essais philosophiques, des pièces de théâtre et des nouvelles. Ses oeuvres principales sont La peste, l'Etranger, la Chute. Le texte à commenter est un extrait de La Peste qui est un roman qui raconte l'épidémie de peste qui a lieu à Oran en Algérie en 1940. Le père Paneloux considère que la peste est une punition divine. [...]
[...] Rieux refuse la mort des innocents. Cela se traduit par les gestes et les paroles du personnage. Il ne s'agit pas uniquement de la mort de cet enfant- là en particulier mais de la mort des enfants en général. La mort de cet enfant bouleverse Rieux, c'est pour cette raison qu'il s'oppose à Paneloux qui ne réagit pas de la même manière. II/ L'opposition entre les deux personnages :Paneloux et Rieux Deux attitudes très différentes Paneloux souffre de cette situation et l'exprime clairement : insupportable l.21-22 et l.28-29 Malgré le fait qu'il soit calme, il est révolté, son ton est beaucoup moins emporté que celui de Rieux qui utilise des mots tels que peut-être qui expriment un certain doute. [...]
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