Né en Algérie. Son père était ouvrier et sa mère, mère au foyer, ils se sont installés à Alger en 1914. Quelques mois après leur arrivé, son père est appelé en France pour le combat, il meurt. Camus vécu seul avec sa mère, misérable,...
Pourtant il va réussir à faire des études brillantes, en 1933, il va militer au mouvement antifasciste et va adhérer au partie communiste. Il est également sensible aux injustices de la colonisation. Sa carrière littéraire commence en 1938 (...)
[...] Camus dénonce à travers son personnage la justice injuste. Mais surtout l'opinion publique. Le procès à l'air d'être joué d'avance, aussi il n'est pas condamné pour son acte au moment du meurtre mais pour avoir enterrer sa mère avec un cœur de criminel donc a son manque d'émotions. La décolonisation de l'Algérie est aussi dénoncée de manière implicite ainsi que le principe de la peine de mort, Camus écrit dans un style très simple presque familier et proche de l'oral. [...]
[...] L'Etranger ressemble à un journal intime fictif. Les faits ne sont livrés à travers la conscience et la mémoire de Meursault. Le récit est ainsi mené à la 1ere personnes du singulier et tout les événements semblent traités de la même égalité (ex : la demande en mariage de Marie ne semble pas plus importante pour lui qu'une sortie au cinéma), Meursault apparait étranger a sa vie. Lors de son procès, il est aussi indifférent à son avenir et il ne semble pas poser de questions ou encore de régler ses différents problèmes sur le plan humain. [...]
[...] Allons plus loin ! Notons le rapprochement de l'Etranger avec Thérèse Raquin de Zola, en effet on trouve plusieurs ressemblance entre ses deux œuvre, tous d'abord on ne retrouve jamais de grands développement sur la psychologie des personnages (ex : pourquoi ne développe t'il pas ses émotions car c'est au lecteur de l'interpréter. Dans Thérèse Raquin ou l'Etranger les personnages n'ont rien d'héroïque au sens classique, pour l'œuvre de Camus, Meursault incarne l'antihéros (terme apparu au XIXème siècle, non applicable à Thérèse Raquin), de plus le meurtre est vecu comme une pulsion, notons tous de même que le meurtre de Meursault quant à lui n'était pas prémédité comme celui de Thérèse et Laurent. [...]
[...] Ce mot correspond au titre de l'œuvre car, effectivement le personnage principal est étranger à tous les sentiments. Que dénonce Camus dans son œuvre ? A partir de la seconde partie de l'œuvre, Camus veut dénoncer l'injustice, car à la fin de l'oeuvre, il est condamné pour un crime qui n'est pas censé en être un, c'est-à-dire, il est condamné pour le fait qu'il n'a pas versé une larme à la mort de sa mère au lieu de l'être pour avoir tué l'arabe . Quel est le style d'écriture de Camus dans cette œuvre ? [...]
[...] Camus vécu seul avec sa mère, misérable Pourtant il va réussir à faire des études brillantes, en 1933, il va militer au mouvement antifasciste et va adhérer au partie communiste. Il est également sensible aux injustices de la colonisation. Sa carrière littéraire commence en 1938. Ses premières œuvres : -Caligula - L'Etranger - L'Homme révolté - L'Eté - Les justes - La chute - Le mythe de Sisyphe - La peste En 1943, il s'engage dans la résistance. En 1952, il compte avec le communisme après avoir dénoncé le Stalinisme. En 1956, il va faire appel à la trêve civile en Algérie. [...]
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