En 1764, le philosophe des Lumières, Voltaire fait publier clandestinement à Genève et non en France par crainte de la censure, Le Dictionnaire philosophique dont l'autre nom est La raison par alphabet. A cette époque, le peuple français "souffre" de la monarchie absolue de Louis XIV qui multiplie les guerres et les dépenses, révoque l'Edit de Nantes. De plus, les fanatiques religieux sont très présents dans la société et font par exemple des autodafés. Nous allons étudier le premier article de cette oeuvre des Lumière qui s'intitule Abbé. Nous commencerons par étudier la forte subjectivité de texte. Puis, nous nous intéresserons à l'éloquence démonstrative de Voltaire. Nous finirons par analyser la valeur programmatique de cet article (...)
[...] Il invite son lecteur à réfléchir sur son sort et à se révolter. Et d'après lui, lorsque, le peuple aura réfléchis, ce sera la fin de l'injustice tremblez que le jour de la raison n'arrive Conclusion : dès le premier article du Dictionnaire philosophique, Voltaire nous montre que ce dictionnaire sera subjectif et qu'il fera tout pour dénoncer les injustices de l'époque. Il nous montre qu'il tente de convaincre et de persuader le lecteur de raisonner pour se révolter face à ceux qui profitent de la superstition. [...]
[...] Les évêques le sont bien A travers ces deux questions, Voltaire montre que les abbés sont envieux et avares (l'avarice à cette époque et l'accumulation des biens et des richesses). Or l'envie et l'avarice sont deux péchés capitaux. Voltaire nous démontre qu'une fois de plus, les abbés ne respectent pas ce en quoi ils croient. Voltaire dénonce aussi le pape à travers une périphrase (une périphrase évoque un mot sans le nommer) qui est l'un d'eux est devenu supérieur aux rois Dans cet article, on a une forte subjectivité (implication du sujet dans un texte). [...]
[...] Les arguments du philosophe Voltaire donne de nombreux arguments pour montrer la cupidité des religieux. Ces arguments relèvent de la raison. Pour commencer, il ne s'attaque pas seulement aux abbés mais aussi aux moines, aux évêques les évêques le sont bien au pape comme nous le montre la périphrase l'un d'eux est devenu supérieur aux rois Ensuite, il fait des recours à l'histoire pour comparer les abbés d'avant et les abbés de maintenant les anciens moines les pauvres pères spirituels ont depuis Il compare les premiers abbés qui respectaient leur vœu de pauvreté et ceux de l'époque de Voltaire qui sont cupides. [...]
[...] Nous finirons par analyser la valeur programmatique de cet article. La forte subjectivité L'énonciation Dans cet article, on a un discours qui repose sur le jeu entre la première personne du singulier et la deuxième personne j'entends et savez-vous Voltaire s'exprime donc directement à ses lecteurs mais aussi aux abbés c'est-à-dire aux religieux à travers des apostrophes vous avez raison Voltaire manifeste aussi son indignation. En effet, pour lui les abbés ne respectent leur serment de pauvreté et ceci est intolérable De plus, il montre son indignation à travers un oxymore (rapprochement de deux mots dont le sens est apparemment inconciliable) qui est pauvre souverain Les points d'exclamation montrent bien que Voltaire exprime ici ses sentiments et tout particulièrement son indignation. [...]
[...] Puis, dans ce même paragraphe, Voltaire fait un jeu de mot avec le mot père En effet, Voltaire pense que les abbés devraient plutôt avoir un vrai enfant que de se déclarer père de tous les hommes et qu'il leur serait plus utile d'avoir un enfant. Savez-vous bien qu'abbé signifie père ? Si vous le devenez, vous rendez service à l'Etat ; vous faites la meilleure œuvre sans doute que puisse faire un homme Ensuite, on a de l'ironie par le décalage entre deux vérités incompatibles, la pauvreté et la richesse. Etant donné que les abbés ne respectent pas leur vœu de pauvreté et deviennent riche. [...]
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