Le célèbre poète Charles Baudelaire a fait plusieurs écrits dont A une passante extrait des Fleurs du Mal qui marquèrent son époque. Il y fait une description époustouflante d'une passante qui reste inconnue mais qui va provoquer un coup de foudre chez le poète. Quel comportement paradoxal a la passante ? Comment est-elle décrite ?Quels sont les effets de l'amour sur le poète ? (...)
[...] On change de temps pour la fin retournant dans l'imparfait réel : O toi qui le savais On peut interpréter la fin du poème comme la femme telle une déesse qui sait tout mais aussi comme la femme ayant joué de ses charmes. Pour conclure, ce poème décrit une femme exceptionnelle qui a un pouvoir intense sur le poète, admiratif devant le passage à la fois furtif et éternel de celle-ci. L'amour qu'éprouve l'auteur pour la passante est source de douleur mais aussi de plaisir pour lui. [...]
[...] L'auteur voit cet amour qu'il éprouve tel une petite mort. L'oxymore plaisir qui tue employé pour décrire ses sentiments illustre bien cette idée. On avait juste avant dans le même vers une harmonie imitative de la douceur qui fascine calme et tranquille rendant plus fort, contrastant plus avec l'expression qui tue lancée comme deux coups de feu. C'est un amour qui fait renaître mais que l'on ne peut voir que dans l'éternité (qui n'est autre que la mort). Il présente la passante comme la douleur mais aussi comme la beauté (fugitive)». [...]
[...] Il relate ici sa rencontre avec une passante telle un coup de foudre. Afin de cerner l'originalité et la spécificité de ce texte, nous développerons les axes suivants : nous étudierons le comportement paradoxal de la passante, puis nous détaillerons les effets de l'amour, thème prépondérant du poème. Pour exprimer cela, Baudelaire utilise remarquablement la forme du sonnet. D'une part, la passante marque le poète qui la décrit telle une belle femme, puis la monte au rang de divinité. Le poème intitulé A une passante est une mystérieuse dédicace de la part de l'auteur. [...]
[...] Le rythme binaire dans les hémistiches soulevant, balançant et le feston et l'ourlet rend bien une impression de balancement imitant une marche gracieuse et douce. On a l'impression d'un arrêt sur image, d'une pause à l'arrivée de la femme pendant laquelle le poète reste admiratif. L'auteur nous parle ensuite de sa jambe qui évoque la sensualité de la femme. Il emploie pour décrire la passante l'adjectif agile et le mot statue cette antithèse rend la passante unique. En effet, Baudelaire nous présente cette femme telle une divinité. Elle emplit tout le sonnet, on ne voit plus qu'elle. [...]
[...] D'autre part, le poème célèbre l'amour que produit la passante sur le narrateur. Ce dernier le présente comme un coup de foudre, un amour opposé mais lié à la mort tellement il est fort, une histoire impossible. L'effet que produit la passante sur le narrateur est semblable. L'homme buvait tel un assoiffé l'image de la femme. Le verbe est d'ailleurs conjugué à l'imparfait donnant l'impression que le poète reste en suspend. Le complément d'objet direct est annoncé deux vers plus loin car l'homme restait alletant, en attente. [...]
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