Première partie
Chapitre I
Hélène Mouret, fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret, veuve de Grandjean, demeure à Passy avec sa fille Jeanne, âgée de onze ans et demi, de santé très fragile, et leur bonne Rosalie. Une nuit d'hiver, elle est réveillée par une crise de convulsions de l'enfant. Affolée, elle fait venir son voisin, le docteur Henri Deberle, qui passe la nuit entière auprès de l'enfant et la sauve.
Chapitre II
Quelques jours plus tard, Hélène et sa fille vont remercier le docteur. Accueillie par son épouse, la discussion entre les deux femmes apprend que Hélène a épousé son mari à l'âge de dix-sept ans et que celui-ci est mort peu de temps après que la famille, originaire de Marseille, soit arrivée à Paris. Comme le docteur tarde à venir, elle s'éclipse après une chaleureuse accolade.
Chapitre III
Depuis son veuvage, afin de « meubler » sa solitude, Hélène reçoit régulièrement à dîner deux frères, monsieur Rambaud, notaire, et l'abbé Jouve. De nature charitable, elle rend aussi visite aux pauvres de l'abbé, ce qui lui donne l'occasion de revoir le docteur Deberle, les échanges de regards signalant déjà une attirance réciproque. La répétition des entrevues instaure progressivement une certaine intimité entre eux.
Chapitre IV
Madame Deberle et Hélène se fréquentent régulièrement, leurs enfants respectifs, Lucien et Jeanne, contribuant au rapprochement, lequel n'est pas sans voir le trouble entre le docteur et Hélène grandir.
Chapitre V
En manque d'affection, Hélène se remémore la vie avec son défunt mari, homme pourtant riche mais qu'elle n'a jamais vraiment chéri. Bien qu'adorant sa fille, la jeune femme ressent le besoin d'aimer et d'être aimée. (...)
[...] Chapitre II Quelques jours plus tard, Hélène et sa fille vont remercier le docteur. Accueillie par son épouse, la discussion entre les deux femmes apprend que Hélène a épousé son mari à l'âge de dix-sept ans et que celui-ci est mort peu de temps après que la famille, originaire de Marseille, soit arrivée à Paris. Comme le docteur tarde à venir, elle s'éclipse après une chaleureuse accolade. Chapitre III Depuis son veuvage, afin de meubler sa solitude, Hélène reçoit régulièrement à dîner deux frères, monsieur Rambaud, notaire, et l'abbé Jouve. [...]
[...] Chapitre IV À leur domicile, les Deberle ont organisé une fête pour les enfants. Le docteur en profite pour se rapprocher d'Hélène et finit par lui avouer sa flamme. Effrayée par la déclaration, elle s'enfuit chez elle. Chapitre V Hélène éprouve maintenant une passion violente pour le docteur Deberle, au début tiraillée par le remords de cet amour qui vient perturber sa vie bien réglée, mais s'abandonnant finalement à cette ardente attirance. Troisième partie Chapitre I Depuis l'aveu du docteur, Hélène évite de se rendre chez les Deberle. [...]
[...] Chapitre III La convalescence est très longue. Mais Jeanne devient cyclothymique, maintenant jalouse du docteur Deberle et éprouvant pour sa mère une passion non moins violente. Elle en vient même à se rapprocher de monsieur Rambaud, qui n'a jamais cessé de venir la voir et dont pourtant elle était également jalouse. Pour le médecin, la jeune fille est guéri mais elle développe une névrose évoluant dans le contexte de la puberté et influencée par l'hérédité, ayant hérité de la faiblesse mentale de son aïeule Adélaïde Fouque. [...]
[...] Chapitre IV La jeune patiente est maintenant guérie. Lorsque madame Deberle rentre de vacances, elle vient voir Hélène et l'invite à reprendre ses visites de l'après-midi. Interrogée par sa mère, Jeanne accepte de l'y accompagner et concède qu'elle n'en veut plus au docteur. Chapitre V Désespérée par une passion qu'elle ne peut assouvir, Hélène a de fréquentes crises de pleurs mais n'ose se confier à l'abbé Jouve, dont l'expérience lui permet de deviner qu'un chagrin d'amour en est la cause. [...]
[...] Elle se met alors à la fenêtre de l'appartement sous la pluie et s'endort. Cinquième partie Chapitre I Lorsque Hélène rentre dans la nuit, elle trouve Jeanne à la fenêtre ouverte, endormie et glacée. Une fois réveillée, la jeune fille est fébrile et prise de violentes quintes du toux : elle a contracté une phtisie galopante. Chapitre II Les jours suivants, Hélène ne cesse de penser au docteur et s'absente souvent chez le couple. Mais Jeanne, toujours fébrile, ne cesse de tousser et finit par présenter une hémoptysie. [...]
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