Lorsque Thérèse Raquin paraît en 1867, Emile Zola est âgé de 27 ans. Il n'est pas inconnu dans le monde des lettres, mais n'est pas encore un écrivain célèbre. C'est avec Thérèse Raquin que Zola effectue sa véritable entrée en littérature. L'histoire se déroule à Paris. Le récit est raconté par un narrateur extérieur à l'histoire, donc à la troisième personne et au passé.
[...] Inspiration : Zola a l'idée de Thérèse Raquin en lisant La Vénus de Gordes d'Adolphe Bellot et Ernest Daudet, paru en feuilleton dans le figaro en1866. C'est l'histoire d'un adultère, débouchant sur l'assassinat du mari. Jugés, les deux amants meurtriers sont condamnés au bagne, où la femme meurt de la fièvre jaune, au grand désespoir de son complice. La lecture de ce roman passionne Zola, qui songe aussitôt à le réécrire à sa façon, en se modifiant certains aspects. Il veut, qu'au lieu d'être châtiés par la justice, les coupables trouvent leur effroyable punition dans l'impunité même de leur crime. [...]
[...] C'est avec Thérèse Raquin que Zola effectue sa véritable entrée en littérature. L'histoire se déroule à Paris, l'époque n'est pas précisée ; elle n'est d'ailleurs pas importante car Thérèse Raquin est un roman psychologique. Le récit est raconté par un narrateur extérieur à l'histoire, donc à la troisième personne et au passé. Présentation des personnages : MADAME RAQUIN : mère dévouée à son fils souffreteux comme à sa nièce, elle découvre tragiquement que son fils a été assassiné par Laurent et Thérèse, qu'elle considérait comme ses enfants. [...]
[...] Tel un fantôme, celui-ci vient hanter leurs nuits. Le remariage de Thérèse avec Laurent ne donne pas au nouveau couple le bonheur espéré. C'est comme si le cadavre de Camille couchait entre eux. Tous deux sombre bientôt dans la folie, rejettent sur l'autre la responsabilité du crime. Ce sont des scènes affreuses, des coups et des cris. Mme Raquin comprend lors de leurs disputes continuelles qu'ils ont tué camille. Mais devenue paralysée et muette, elle ne peut les dénoncer à la police. [...]
[...] Elle feint pourtant d'être heureuses, réprime l'énergie qui la brûle et contemple avec mépris son mari, un éternel convalescent. Un soir, Camille amène à la maison Laurent, un ancien ami, qu'il a retrouvé par hasard. Entre Laurent et Thérèse naît bientôt une passion physique et violente. La difficulté de se rencontrer clandestinement fait germer dans l'esprit des amants l'idée de tuer camille. Ainsi pourront-il s'aimer en toute liberté. Encore faut-il que le meurtre paraisse un accident. Laurent trouve la solution. Un dimanche lors d'une promenade sur la seine, il noie Camille et fait chavirer la barque. [...]
[...] Leur histoire d'amour est immorale et sordide. Néanmoins Zola ne porte aucun jugement sur cet acte fortement réprimander par la loi à l'époque. L'auteur veut expliquer leur comportement et non les blâmer. Le crime : le crime est ici entraîné par l'adultère ; car après leur séparation brutale Thérèse et Laurent veulent éliminer l'obstacle matériel qui les séparent : c'est-à-dire camille. Ils tuent Camille pour être heureux, pour avoir une bonne et douce vie C'est le type même du crime passionnel. [...]
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